Scolaire » Actualité

La refondation de l'éducation prioritaire constitue "une occasion de porter le projet éducatif de la FSU"

Paru dans Scolaire le jeudi 09 octobre 2014.

La refondation de l'éducation prioritaire constitue "une occasion de porter le projet éducatif de la FSU", déclare Benoît Hubert en conclusion de la journée de réflexion que les trois syndicats FSU du second degré avaient organisée ce jeudi 9 octobre sous le titre "Collèges REP+, état des lieux et devenir". Le secrétaire général du SNEP (éducation physique) reprend à son compte à cette occasion le mot d'ordre du GFEN, "tous capables" et celui du CRAP, "changer la société pour changer l'école, changer l'école pour changer la société".

Cette formule ne vaut pas approbation de la politique gouvernementale, ni des modalités de sa mise en oeuvre. La FSU annonce d'ailleurs "une semaine d'actions" du 17 au 22 novembre avec un meeting parisien le samedi. Les "60 000 postes" sont insuffisants, tout comme la pondération de service pour les enseignants en REP. Elle est de plus "détournée" de sa fonction par des chefs d'établissement qui veulent organiser autoritairement les temps de concertation. Du point de vue syndical lui-même, de nombreux dossiers "restent à travailler" : comment motiver les équipes ? quel type de management ? Mais les établissements de l'éducation prioritaire donnent un cadre pour démontrer l'efficacité d'une politique fondée sur la liberté pédagogique, le travail et les projets collectifs, et la confiance faite, par les administrations locales, aux professionnels que sont les enseignants.

Jean-Luc Roger (CNAM) a d'ailleurs évoqué au cours de cette journée l'intérêt des collectifs qui permettent à des professionnels de réfléchir "entre pairs" et sans que personne n'occupe une position surplombante, à la réalité de leur métier, et aux solutions à imaginer pour résoudre les difficultés auxquelles ils se heurtent. Jacques Bernardin (GFEN) a également souligné la nécessité de "penser collectif" pour "infléchir le rapport des élèves aux apprentissages", sans externaliser la difficulté scolaire. Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, a invité "tous les collègues" à "oser avoir cette réflexion" et à accepter un cadre collectif pour se remettre en cause sans éprouver pour autant de culpabilité.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →