N. Vallaud- Belkacem s'engage à respecter l'indépendance du CSP, dont dépend le succès de la refondation
Paru dans Scolaire le jeudi 25 septembre 2014.
"Je respecterai scrupuleusement votre indépendance", déclare Najat Vallaud-Belkacem aux membres du CSP à l'occasion de l'installation de Michel Lussault, successeur d'Alain Boissinot à la présidence du Conseil supérieur des programmes. La ministre de l'Education nationale estime que celui-ci a "montré à la tête de l’IFE ses grandes qualités managériales et sa parfaite connaissances des enjeux pédagogiques" (voir ToutEduc ici).
Elle ajoute que "l’Education nationale a besoin de transparence dans le processus d’élaboration des programmes d’enseignement" et qu'elle "a également besoin qu’une parfaite cohérence existe entre le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et le contenu des programmes". Et la ministre précise qu'il lui revient la responsabilité "d’organiser la consultation des enseignants" et d’arrêter le texte des programmes" tandis qu'il revient à l'inspection générale "d’apporter son expérience, son expertise et sa réflexion aux groupes d’experts" qui travaillent pour le CSP. C'est à la DGESCO qu’il revient de produire "les ressources pédagogiques à destination des enseignants", conformément à "la logique curriculaire" à laquelle elle est "attachée" et à la Charte des programmes déjà élaborée par le Conseil. "Je suis garante de son respect", ajoute-t-elle.
Le calendrier du CSP
La ministre rappelle au CSP son calendrier, "ambitieux", mais dont "dépend tout l’agenda de la refondation pédagogique de l’Ecole de la République". Les propositions de référentiels pour les deux parcours, d’éducation artistique et culturelle et de découverte du monde économique et professionnel doivent lui être remises "avant la fin de l'automne", tout comme la proposition de programme d’enseignement moral et civique pour le lycée. Ils pourront ainsi être mis en oeuvre dès septembre 2015. Les propositions de programmes pour l’école élémentaire et le collège doivent lui être remises en janvier 2015 et entrer en vigueur à partir de la rentrée 2016. Tout comme le projet de programme d’enseignement moral et civique [déjà remis à son prédécesseur], ils doivent être conçus dans une logique de cycles.
Najat Vallaud-Belkacem ajoute que "ce ne sont pas seulement les enseignants, mais également les parents, les élèves, la société toute entière, qui attendent les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire".