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Conférence sociale : les thèmes qui seront abordés à la table "éducation"

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 26 juin 2014.

L'une des tables rondes de la "grande conférence sociale" des 7 et 8 juillet sera dédiée aux "politiques publiques relevant de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur" pour "leur apport à l’insertion professionnelle des jeunes". Elle sera animée par Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem et elle travaillera sur plusieurs thématiques.

La "lutte contre les sorties sans qualification" et "le décrochage scolaire" pourrait être reconnue comme "Grande Cause Nationale 2015". La "fiche thématique" que ToutEduc s'est procurée considère que la loi "relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale" du 5 mars 2014 "constitue une opportunité pour que l’Etat, les collectivités et l’ensemble des acteurs s’engagent et structurent ensemble de nouveaux modes de coordination et de mobilisation des ressources". Elle invite les partenaires sociaux à "négocier un accord-cadre" destiné à "garantir le droit d’accès à une formation qualifiante des 16-25 ans sans diplôme et sans emploi" qui serait ensuite "déclinable par régions et par branches". Il conviendrait aussi de renforcer les droits de ces jeunes, de "mieux prévenir la sortie sans qualification", d'établir "une cartographie des risques", de "valoriser les dispositifs qui obtiennent des résultats"...

L'apprentissage

En ce qui concerne l'apprentissage, la fiche thématique rappelle qu' "au 31 décembre 2012, on compte 438 143 apprentis dans des centres de formation publics et privés, dont 135 371 dans l’enseignement supérieur (du BTS au diplôme d’ingénieur)", et 10 % (40 072) "dans les établissements scolaires de l’éducation nationale". La fiche relève aussi que "sous l’effet de la crise économique, l’apprentissage marque le pas depuis 2012". Parmi les "pistes d'évolution", les organisateurs suggèrent la "conclusion d’un accord-cadre avec les partenaires sociaux pour développer l’apprentissage", ce qui supposerait de savoir quels seraient le(s) "engagement(s) des branches professionnelles" et de l'Education nationale, pour quels objectifs qualitatifs et quantitatifs, et en prévoyant "quelle(s) amélioration(s) des droits et des conditions de vie des apprentis".

La fiche suggère également "le développement des parcours de formation combinant statut scolaire et apprentissage dans les EPLE" et le "développement des campus des métiers et des qualifications". Elle s'inquiète de la "mobilisation des professionnels compétents dans l’éducation nationale". Elle pose aussi la question de la "visibilité des possibilités de formation en apprentissage dans AFFELNET et APB".

L'orientation

Une autre fiche est relative à l'orientation des jeunes, "dès leur entrée dans l’enseignement secondaire", et des adultes, "tout au long de leur parcours professionnel". Elle rappelle que la loi de refondation prévoit pour "chaque élève, aux différentes étapes de sa scolarité du 2d degré", un PIIODMEP (parcours individuel d’information, d’orientation et découverte du monde économique et professionnel) tandis que la loi de 2014 relative à la formation professionnelle "renforce la compétence des Régions en matière de formation professionnelle et d’apprentissage et leur confie de nouvelles missions d’orientation et de prise en charge des jeunes sortant du système de formation initiale sans diplôme ni qualification". Elle rappelle aussi que  l'Education nationale "participe à l’expérimentation de la mise en place du futur SPRO" dans 8 régions et qu'elle a ouvert des "perspectives de renforcement de la professionnalisation des conseillers d’orientation psychologues et des psychologues scolaires".

Parmi les axes de travail de la conférence, la fiche propose "un accord cadre entre l’État et les région" pour la mise en œuvre du SPRO et "pour la prise en charge des sortants précoces", "la mise en place d’études thématiques (...) sur les métiers en tension et les exigences qui en résultent en termes d’amélioration de l’offre de formations". Elle évoque aussi "la mise en œuvre expérimentale" du PIIODMEP "en associant les acteurs de l’orientation scolaire et les partenaires sociaux".

Education - économie

Une quatrième fiche porte sur la "renovation des relations education-formation-économie", déjà marquées par "33 accords-cadres déclinés au niveau académique et 24 conventions de coopération", et par "une multitude d’initiatives souvent intéressantes, mais peu coordonnées". Elle relève que "l’instauration du PIIODMEP à la rentrée 2015, précédée par des expérimentations, pourrait offrir le cadre d’action cohérent et plus global qui manquait jusqu’à présent". Elle propose notamment que soit rédigée "une charte portant sur l’éthique, ainsi que sur les modalités de reconnaissance des interventions et des intervenants, des tuteurs et des maîtres de stages".

Elle propose aussi de "rénover le dispositif de concertation et de conception des diplômes" et de "mener une réflexion partagée sur la possibilité de construire des 'blocs de compétences' (au sens de la loi du 5 mars 2014)". Par ailleurs, l’Education nationale pourrait "contribuer à la reconnaissance du socle de connaissances et de compétences professionnelles pour les élèves engagés dans une formation professionnelle initiale", ce qui supposerait d'intégrer "les compétences professionnelles du socle 'adultes' dans les référentiels des CAP".

ToutEduc n'a pu se procurer la fiche technique sur "la lutte contre les discriminations à tous les stades du parcours du jeune".

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