Le réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger "se porte très bien" (H Farnaud-Defromont)
Paru dans Scolaire le jeudi 29 mai 2014.
Le réseau des établissements dépendant de l'AEFE (Agence de l’enseignement français à l’étranger) "se porte très bien" et les problèmes soulevés par les lycées de Mexico et de Rio sont résolus. C'est l'essentiel du message d'Hélène Farnaud-Defromont, la directrice de l’AEFE, dans une interview au "petit journal". Elle donne des chiffres : "À la rentrée 2013, 200 000 élèves étrangers et 120 000 élèves français ont été accueillis dans les 500 lycées français à l’étranger, soit 10 000 élèves en plus". Après "l’inauguration en septembre dernier du lycée français à Amman en Jordanie", sont prévues celles de nouveaux lycées au Caire et à Brasilia.
Pour Laurent Fabius, ce réseau constitue "notre principal outil d’influence à l’étranger". Mais la question de la soutenabilité du modèle économique se pose et deux parlementaires, Claudine Lepage et Philip Cordery "doivent rendre un plan à l’automne avec des propositions pour diversifier les financements de ce réseau". Actuellement, l'Etat Français finance à 40% et les familles à 60%, et un quart des Français scolarisés à l’étranger est boursier, après que les critères ont été modifiés : "les quotités sont moins élevées mais les aides sont réparties plus largement."
Une nouvelle convention est passée avec le lycée de Mexico, dont la précédente convention avait été dénoncée "pour des raisons fiscales et financières locales" qui amènent à supprimer le statut de résident "qui permet à l’agence de détacher dans un établissement des enseignants titulaires de l’Éducation nationale". Le problème est de même nature à Rio où "le déconventionnement n’est plus à l’ordre du jour"
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