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Le CAPE confirmé par Benoît Hamon comme interlocuteur du ministère et des rectorats

Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 23 mai 2014.

Le CAPE (collectif des associations partenaires de l’école publique) a rencontré hier 22 mai Benoît Hamon, comme il avait rencontré Vincent Peillon avant lui. Selon les informations recueillies par ToutEduc, le ministre l'a confirmé dans son rôle d'interlocuteur permanent du ministère, et, au niveau académique, des rectorats. Il a souligné l'intérêt pour l'Education nationale de mouvements qui accompagnent l'institution scolaire dans ses évolutions. Elles se proposent d'ailleurs, pour renforcer la culture de partenariat, de rencontrer les directeurs de cabinet des recteurs, les inspections générales, d'intervenir dans la formation des cadres à l'ESEN... . 

Elles ont évoqué avec le ministre la réforme des rythmes scolaires et elles ont insisté sur la nécessité de faire primer l'intérêt des enfants et de ne pas déconnecter les temps d'apprentissage scolaire des projets éducatifs de territoire. En ce qui concerne les activités périscolaires, les municipalités doivent certes s'adresser à des professionnels de l'animation, mais aussi en appeler "aux talents des habitants", capables de faire partager leurs passions, leur connaissance du patrimoine, les gestes d'un ancien métier... C'est la relation intergénérationnelle qui est en jeu.

Le CAPE a également souligné son attachement au socle commun, à la cohérence primaire - collège et à l'intégration des questions d'évaluation à la description des connaissances et des compétences. Le document final ne doit pas dessiner une école idéale mais partir de l'amont, de la réalité des enfants lorsqu'ils commencent leur scolarité.

Les associations n'ont pas caché leurs inquiétudes à propos des ESPE. Au lieu de concevoir une véritable formation professionnelle, les Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation ne sont-elles pas tentées de raisonner en termes de répartition des heures de cours ? Et l'Education nationale peut-elle envisager que les stages ne se fassent pas uniquement dans des établissements scolaires ? Les membres du collectif sont prêts à accueillir de futurs enseignants qui feront ainsi l'expérience d'une classe transplantée ou de l'animation d'un dispositif culturel destiné à tous les collégiens d'une ville, pour ne prendre que deux exemples.

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