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Rythmes scolaires : le SEP inquiet, le CAPE insiste sur les projets éducatifs, 30 maires du Rhône vont entamer un recours, les stations de montagne demandent un autre calendrier annuel

Paru dans Scolaire, Périscolaire le dimanche 04 mai 2014.

Le projet de décret "portant autorisation d'expérimentations relatives à l'organisation des rythmes scolaires" est examiné ce lundi 5 mai par les instances consultatives de l'Education nationale. Voici les points de vue du SEP-UNSA et du CAPE. Plusieurs maires du Rhône vont déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Jean-Claude Carle demande une modification du calendrier annuel.

Le SEP "regrette un retour en arrière sur de nombreux points". Il fait d'abord rermarquer que la nouvelle ministre en charge de la Jeunesse et des Sports n'a pas pris position alors que les personnels du ministère en charge de la Jeunesse et des Sports doivent "être mobilisés pour accompagner la mise en œuvre des PEDT sur les territoires". Or les projets éducatifs de territoire n'apparaissent pas dans le texte sur les expérimentations. Quant au regroupement sur une demi-journée des TAP (temps d’activité périscolaire), il permettrait "aux collectivités de troquer le mercredi matin" contre une autre demi-journée de la semaine "mais en y appliquant un taux d’encadrement assoupli". Le SEP voudrait par ailleurs que l'évaluation des expérimentations soit confiée aux comités de suivi et il se demande "où en est la réflexion sur les dispositifs pour favoriser la professionnalisation des personnels d’animation". 

Le CAPE, le collectif des associations partenaires de l’école, "a pris connaissance du projet de décret autorisant des expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires" et considère qu'il "s’inscrit dans les objectifs fixés" par cette réforme, mais il "souhaite que ces projets d’expérimentations s’inscrivent à moyen terme dans des démarches de projets éducatifs territoriaux".

Selon le Progrès "une trentaine" de maires du Rhône "vont entamer un recours contre le décret du ministère de l’Éducation nationale" (le "décret Peillon", ndlr) après qu'une pétition contre la réforme des rythmes scolaires a recueilli "plus de 500 signatures d’élus". Le recours porte sur "le doute concernant le bénéfice apporté aux enfants" et "la création, de facto, d’une nouvelle charge pour les communes". Ils promettent aussi d'attaquer le nouveau décret. Selon le quotidien lyonnais, "si les maires concernés se situent tous à droite, c’est bien la panique face à la charge financière et le désarroi en termes d’organisation qui s’expriment".

A noter que le sénateur (UMP) Jean-Claude Carle a interrogé le ministre de l’Education nationale sur les vacances de printemps dont il est prévu qu'elles s’achèvent pour la dernière zone autour du 10 mai, ce qui n'est pas sans conséquences pour les stations de montagne qui "subissent ainsi une baisse de fréquentation de 50%". Il demande au Gouvernement de "positionner les vacances de printemps avant le 1er mai". 

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