Apprentissage du français pour les élèves immigrés : une équipe québécoise montre l'intérêt de l'écriture des histoires familiales
Paru dans Scolaire le lundi 28 avril 2014.
Une équipe de recherche québécoise a mené "une recherche action reposant sur l’hypothèse que l’écriture de l’histoire familiale de migration représente un contexte significatif qui peut aider le jeune élève immigrant allophone à développer des apprentissages en écriture et en français". L’expérimentation a concerné quelque 150 élèves dans 7 classes, avec des "ateliers d’écriture du livre d’histoire familiale" à raison de 15 séances sur 3 ou 4 mois.
Tous les objectifs que s'étaient donnés les chercheures ont été atteints. La plupart des élèves "ont trouvé le projet positif ou très positif", les parents ont vu leur enfant "en situation de réussite et de fierté", les enseignants considèrent que les élèves ont fait "des progrès en écriture et en français" et que le projet leur a permis "d’aimer l’école". Les enseignants "ont aussi pu mieux connaître leurs élèves, leurs talents, leur famille et leur histoire" et ils ont eu une occasion de se former "par l’analyse réflexive de l’action et par les échanges avec les chercheures et les partenaires", ce qui a amené "une transformation des pratiques".
"Ecriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québec". Le résumé ici. Le rapport complet ici. Le guide ici.