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Rythmes scolaires : les réactions des PEP, de la PEEP, du SNE, de la PEEP, de la FCPE, du SNUIPP, du SE

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 28 avril 2014.

La décision de Benoît Hamon de convoquer le 5 mai les instances consultatives pour examiner un projet de décret sur les rythmes scolaires a provoqué un certain nombre de réactions. La FNEC (fédération FO de l'enseignement) avait précédemment considéré que "le seul assouplissement possible", c’était "l’abrogation pure et simple du décret du 24 janvier 2013". Pour sa part, l'AMF (l'association des maires de France) avait  lancé une consultation auprès de ses adhérents "sur les ajustements et les éléments de souplesse qui leur apparaiss[ai]ent nécessaires d’inclure dans le dispositif, ainsi que sur les difficultés techniques ou financières qu’ils rencontrent". 

La fédération générale des PEP "se félicite" des aménagements annoncés", lesquels "vont faciliter la concertation entre tous les acteurs concernés" et "contribuer à lever des difficultés de recrutement rencontrées dans les territoires".

Pour les parents d'élèves de la PEEP, "le projet de décret d’assouplissement constitue une bouffée d’air". La fédération accueille "favorablement la place donnée aux conseils d’école dans ce nouveau texte, en rendant obligatoire leur consultation". Pour sa part, la FCPE "attend" d'obtenir "des éclaircissements", notamment sur l'organisation annuelle du calendrier scolaire et elle "reste dans l'attente d'un texte conforme aux exigences maintes fois répétées par les médecins et les chronobiologistes, les psychologues et les pédagogues".

Le SNE (syndicat FGAG du premier degré) "prend acte de la proposition de bon sens de regrouper sur une demi-journée les activités périscolaires" mais dénonce "le maintien des cinq matinées consécutives" car il "ne prend pas en compte la nécessité d’une coupure dans la semaine pour l’enfant" et il propose "que les activités périscolaires soient regroupées le mercredi matin".

Pour le SNUIPP (syndicat FSU du premier degré), "des questions lourdes demeurent". Certes "pour les enseignants, ce système revient à échanger le mercredi matin contre un après-midi qu’ils pourraient consacrer librement à leurs travaux de préparation, de concertation ou d’animations pédagogiques". Cette proposition "arrive bien tard" même si "elle peut constituer une piste intéressante". Mais pourquoi ne pas accepter le système mis en place à Poitiers ou à Toulouse, avec "1 mercredi sur 3 dégagé pour la concertation professionnelle des enseignants" ? Et "comment lutter contre les inégalités territoriales et permettre la libération d’un après-midi sans pérenniser les financements" ?

Le SE-UNSA "note avec satisfaction que ces processus [d'assouplissement] s’inscrivent toujours dans le cadre d’un non retour à la semaine de quatre jours" et il ajoute que "la nécessaire recherche de consensus" permettra d'éviter "des tentatives de passage en force de collectivités".

 

 

 

 

 

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