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Succès et déclaration du Front national : les réactions du SGEN et du SNALC

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 03 avril 2014.

Au lendemain des élections municipales, qui ont vu plusieurs villes basculer à l'extrême droite, le SGEN-CFDT entend "soutenir les personnels des écoles", les directeurs d'école étant "les premiers concernés" par l'arrivée d'élus d'extrême droite, maires et adjoints en charge du dossier éducation. "Des fiches techniques seront disponibles sous peu", indique le syndicat à ToutEduc, des militants ayant "identifié les dossiers sur lesquels ces élus pas comme les autres, chercheront à agir pour mettre en œuvre leur politique d'exclusion et de stigmatisation". Il faut en effet "sortir des positionnements idéologiques et des grandes déclarations de principe pour agir concrètement au plus près des personnels", qu'ils soient enseignants ou agents spécialisés.

Pour sa part, le SNALC (syndicat FGAF des lycées et collèges) a pris connaissance du communiqué du collectif Racine, affilié au Front national, qui "apporte son soutien au syndicat Force Ouvrière", lequel a voté contre le projet de décret sur le statut des enseignants du second degré. Il rappelle qu'il est "régulièrement" étiqueté à droite, voire à l'extrême droite, et qu'il "a dû lutter pied à pied (...) pour pouvoir s'exprimer sans que ses propos soient immédiatement suspectés d'être nauséabonds, voire fascistes". Il se définit comme "un syndicat professionnel, indépendant de tout parti politique" et considère que "l'on sait [maintenant] quel syndicat le Front national soutient de manière explicite".

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