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Benoît Hamon : "j'essaierai de m'inscrire dans les pas" de Vincent Peillon, "un grand ministre"

Paru dans Scolaire le mercredi 02 avril 2014.

Benoît Hamon, à l'occasion de la cérémonie de passation de pouvoirs qui vient d'avoir lieu, ce 2 avril vers 17h au ministère de l'Education nationale, n'a pas eu de mots assez élogieux pour son prédécesseur. Il essaiera de s'inscrire "dans ses pas", "dans son sillage", son bilan est "considérable" et il a été "un grand ministre parce qu'il a été un ministre politique". Il n'a pas précisé s'il entendait par là souligner une certaine habileté dans ses rapports avec les syndicats, ou si, plus vraisemblablement, il reprenait avec ce mot un thème qu'il a développé au cours de sa brève allocution : Vincent Peillon s'était donné pour tâche de "refonder" et de "redresser" ce qu'il appelle "la mission éducative de l'Etat". Il en décline divers aspects, notamment la réforme des rythmes scolaires qui "met l'enfant au coeur des préoccupations de l'école", laquelle doit d'abord "enseigner les valeurs de la République". Il insiste surtout sur la lutte contre les inégalités scolaires, il pense à ces familles qui ont "des difficultés à joindre les deux bouts" et qui ont la conviction que "peut-être l'école ne parviendra pas" à aider leur enfant à s'extraire de sa condition. Il cite l'Education prioritaire parmi les sujets qui lui importent, et l'idée que l'origine sociale soit à ce point discriminante le "révolte", le "heurte". Il veut inscrire l'Education nationale dans un authentique "progrès social" et il rappelle la formule de François Hollande sur la "priorité à l'éducation et à la Jeunesse".

Il annonce qu'il sera beaucoup "sur le terrain", qu'il poussera les portes des salles des professeurs, mais qu'il rencontrera à chaque fois l'ensemble de la communauté éducative.

Pour sa part, Vincent Peillon est "certain que Benoît Hamon sera à même de mener à bien la tâche de refondation", notamment parce qu'il sait faire preuve "d'humilité" face "à ceux qui font le vrai travail", les enseignants et tous les agents, notamment les agents du ministère qui étaient venus en masse dans la cour. Comme il est d'usage, ils ont applaudi le ministre sortant, mais particulièrement chaleureusement, beaucoup laissaient percer leur émotion, et les membres du cabinet étaient visiblement bouleversés.

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