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La ville de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) est la première à signer la déclinaison locale du Pacte pour la réussite éducative

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 11 février 2014.

"Vous concrétisez quelque chose pourquoi nous nous battons depuis une année et demie. Pour l’éducation des enfants, il faut des enseignants mais aussi un travail d’équipe avec des associations, des familles, des élus (…) Le pacte (de réussite éducative) est une façon de décliner avec tous les acteurs les valeurs et les principes que nous respectons ensemble et une façon de reconnaître le travail des partenaires sans lequel il manque quelque chose", affirme George Pau-Langevin. La ministre déléguée à la Réussite éducative participait hier lundi 10 février à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) à la première signature locale du Pacte pour la Réussite éducative entre la municipalité, le rectorat de Créteil et les associations locales. Elle souhaite que ce pacte, signé le 15 octobre dernier par les grands acteurs nationaux de la réussite éducative, se décline sur l’ensemble du territoire grâce à des initiatives locales. Moissy-Cramayel est une commune de la ville nouvelle de Sénart qui compte 17 500 habitants. 2 400 enfants y sont scolarisés dont 160 à l'école maternelle Jatteau, à laquelle la ministre a rendu visite. La ville a mis en place la réforme des rythmes scolaires en 2013 sans accrocs. "Cela rentre dans le travail que nous faisons depuis des années et la priorité donnée à l'éducation par la ville", explique Jean-Jacques Fournier, le maire de la commune.

L’élu rappelle que la ville a élaboré entre 2009 et 2010 un PEL (projet éducatif local), dont l’objectif est, dit-il, de "créer les conditions de réussites éducative pour tous les jeunes". Puis, un PEDT (projet éducatif de territoire), le premier de Seine-et-Marne, a été élaboré et mis en place à la rentrée 2013. Le maire explique que la ville disposait déjà d’ateliers et d’un vivier d’animateurs : "Pour mettre en place la réforme, nous leur avons simplement demandé de rallonger leurs horaires."

Judo, jardinage, théâtre, lecture… Les associatifs ont présenté à la ministre les activités périscolaires proposées dans la commune lors d’une table ronde, en insistant sur le plaisir que les enfants en retirent. "On peut aussi avoir du plaisir à apprendre à l'école", leur rétorque Florence Robine, rectrice de l’académie de Créteil. "L’Education nationale ne peut pas tout à elle seule. (…) Ce que vous faites à côté des enseignants est précieux", leur déclare la ministre.

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