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Les CO-psys "espèrent toujours être écoutés et entendus" par le ministère

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 16 janvier 2014.
Mots clés : orientation, CIO, psychologues, Lejeune, Remermier

Des délégations de plusieurs dizaines de "CO-psys" (conseillers d'orientation-psychologues) se sont rendues avec les syndicats du SNES-FSU, de la CGT Educ'Action et de SUD éducation, au ministère de l'Education nationale, hier jeudi 16 janvier, pour obtenir un moratoire dans la fermeture des CIO décidées par les recteurs en fonction de situations locales "tant que des discussions avec le ministère n'auront pas été conduites".

La délégation a demandé la remise à plat de la charte signée avec l'ARF (l'Association des Régions de France) par les 4 ministres concernés par la formation professionnelle avec pour objectif d'obtenir une "séparation en deux branches de l'orientation, l'une devant concerner  les publics en situation liée à l'emploi et  l'autre, le public des scolaires en formation initiale" selon Catherine Remermier (SNES), qui nous rappelle  qu'une nouvelle loi sur la formation professionnelle fondée sur un récent accord interprofessionel (ANI) passera le 22 janvier en conseil des ministres.

Un contact avec Bernard Lejeune, directeur adjoint de cabinet et pilote du groupe de travail sur l'orientation devait s'ensuivre dans la soirée. Ce groupe doit se réunir le 30 janvier. Pour Catherine Remermier :" Cette réunion doit affirmer la compétence de l'Etat sur l'orientation" et non pas amener à la constitution d'un "guichet unique" dans lequel serait versés les psychologues scolaires. Elle précise : "pour asseoir le devenir de la profession, elle devra placer le curseur au-delà duquel on ne pourra pas aller."

Interrogée par Touteduc sur les  missions des psychologues de l'EN  qui feront l'objet d'un autre groupe de travail, le 13 février, la responsable  insiste sur la part prise par les directeurs de CIO dans les plates-formes Foquale pour le suivi des décrocheurs. Elle signale d'autre part que ce sont les jeunes des REP (réseaux d'éducation prioritaire) "qui appellent le plus de suivi et d'interventions" mais que les CO-psys ne bénéficie d'aucune indemnité pour "ces activités très lourdes en temps", à la différence des autres catégories de personnels des REP.

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