Syndicalisation : la question des rythmes ne déstabilise pas le SE-UNSA
Paru dans Scolaire le mardi 12 novembre 2013.
"Du mois de janvier au mois de juin, nous avons reçu en tout et pour tout 100 cartes déchirées, c'est-à-dire rien", indique Christian Chevalier, secrétaire général du SE, le syndicat UNSA des enseignants. Il était interrogé par ToutEduc sur les conséquences, en termes de syndicalisation, de la contestation de la réforme des rythmes scolaires, et donc de la position de son organisation. Au total, il termine l'année scolaire 2012-2013 avec un nombre d'adhérents "étale" et depuis le mois de septembre, il enregistre quelque 2 000 nouvelles adhésions. Il ignore en revanche combien pourraient ne pas reprendre leur carte. "Le second degré démarre sur des chapeaux de roue", il sent davantage d'hésitation dans le premier degré.
Mais alors qu'une trentaine de sections départementales avaient appelé à la grève le 12 février, contre l'avis de la direction nationale, elles ne sont que deux pour ce 14 novembre. Christian Chevalier estime que l'appareil syndical a retrouvé son unité, et qu'il sortira renforcé de cette crise des rythmes scolaires, du fait de la clarté de sa position.