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ESPE : "rentrée crispée" à Bordeaux, du flou à Paris (Direct-Matin et blog de P. Watrelot)

Paru dans Scolaire le mardi 05 novembre 2013.
Mots clés : ESPE, Bordeaux, Watrelot

L’ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l’éducation) d’Aquitaine, installée à Mérignac connaît "des difficultés d’organisation", rapporte "Direct Matin- Bordeaux" qui rend compte d'une assemblée générale qui s'est tenue avant les vacances. C'est ainsi que les formations du tronc commun supposent de disposer d'amphis dont le prêt "n’est pas une évidence pour l’Université" et que "les étudiants sont baladés d’une salle à l’autre et d’une ville à l’autre, entre Mérignac, Pessac et Talence où sont installés les principaux campus". Pour les quelque 200 étudiants et enseignants qui ont participé à l'AG, la direction de l’ESPE "fait ce qu’elle peut", mais ils craignent de voir l'école "désintégrée dans l’Université".

A Paris, Philippe Watrelot, professeur de Sciences économiques et sociales, formateur à l’ESPÉ et président du CRAP-Cahiers Pédagogiques fait un constat assez semblable. Il dénonce "les querelles de territoire" liées "au flou" de la structure qui fait qu'on ignore qui fait quoi, comment, avec quels intervenants. S'y ajoutent des problèmes "de périmètre géographique". Les IUFM de Paris, Créteil et Versailles travaillaient ensemble pour certaines disciplines, mais leur rattachement aux universités a mis à mal cette logique. L'urgence, ajoute P. Watrelot, "nous a conduits à 'bricoler' des solutions supposées transitoires", mais "on sait que dans l’E.N. le transitoire a tendance à durer…" Plus grave, la division des tâches entre le ministère de l'enseignement supérieur et celui de l'Education nationale à conduit ce dernier "à contrebalancer [le] pouvoir excessif des universités en redonnant du pouvoir aux inspecteurs", ce qui rappelle le système antérieur aux IUFM (les CPR) "où les IPR avaient la haute main sur l’ensemble de la formation". Nous aurions donc dans le second degré le risque d'un renforcement des cloisonnements disciplinaires. "Et dans le premier degré, on n'est pas loin des écoles normales tant l’univers du primaire semble étranger aux universitaires."

Le site de Direct Matin Bordeaux ici, celui de P. Watrelot ici

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