Rythmes scolaires : le point de vue des départements, celui des maternelles (Localtis, SE-UNSA)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 28 octobre 2013.
DEPARTEMENTS. En matière de rythmes scolaires, certains départements jugent que le climat est "bon" (Drôme), "serein" (Allier) "constructif" (Haute-Vienne) tandis que les Pyrénées-Orientales font état d'un "refus global de la réforme" et qu'en Meuse, "certaines collectivités affichent "leur refus de mettre en place des activités périscolaires" et que l'Isère signale le "mécontentement des familles et des enseignants" et que la Loire-Atlantique souffre de "la pénurie d'animateurs". Le site Localtis (Caisse des dépôts) propose une synthèse des premiers retours d'une enquête lancée par l'ADF (Assemblée des départements de France) auprès de ses membres. Conclusion : "Plus que l'aspect urbain/rural, peut-être même plus que le clivage gauche/droite, c'est bien la présence ou non d'une offre d'activités culturelles ou sportives, de la vie associative, de l'habitude de travailler ensemble, d'une réflexion politique sur l'éducation au sens large… qui font la différence".
Et les différences sont importantes, les Pyrénées-Orientales "ne comptent qu'une unique commune engagée" tandis que la Haute-Vienne en compte 75%. Là où la réforme représente un surcoût sur le budget transports scolaires des départements, il est imposé aux communes de choisir le mercredi matin et les horaires sont ajustés sur ceux des collèges. La Drôme a labellisé les acteurs culturels susceptibles d'intervenir et la Corrèze prépare "un diagnostic des ressources mobilisables". Elle proposera aux communes l'aide de la Ligue de l'enseignement. La Loire-Atlantique joue apportera aux communes de moins de 10.000 habitants qui feront appel pour élaborer un PEDT (projet éducatif territorial) à une fédération d'éducation populaire une aide financière de 1 500 euros .
Le site de Localtis ici
MATERNELLE. Le SE (syndicat UNSA des enseignants) publie sur son site une interview d'Isabelle Racoffier, présidente de l’AGEEM (association des enseignants de maternelle) qui estime que "ce ne sont pas les 4 jours et demi qui sont critiqués", mais des "organisations inadaptées à de jeunes enfants", notamment en ce qui concerne l'heure du déjeuner. Mais l'enseignante pointe aussi la similarité entre les activités proposées dans la classe et par les animateurs. Elle demande qu'une charte portant sur les "règles de vie", la gestion des conflits, l'utilisation du matériel, le langage oral et gestuel, l’approche psychologique, permette une réelle cohérence éducative.
Le site du SE ici