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Rythmes scolaires : le SNUIPP demande "un geste fort" comme la libération d'un mercredi matin sur trois

Paru dans Scolaire le lundi 21 octobre 2013.

Vincent Peillon "doit faire un geste fort", car "tant que le ministre [de l'Education nationale] n’aura pas réglé le dossier des rythmes scolaires, tout le reste demeurera inaudible", déclare Sébastien Sihr lors de l'ouverture de la 13ème université d’automne du SNUIPP. Le secrétaire général du syndicat FSU du premier degré rappelle qu'il n'est pas hostile à la réforme : "Nous sommes favorables aux journées raccourcies à 5H30, à l'étalement des temps d'apprentissage sur la semaine ou l'année, à une bonne articulation entre les temps scolaires et périscolaires", mais il demande "de la souplesse pour ouvrir la voie à d'autres organisations possibles comme le 'Un mercredi ou un samedi sur trois libérés' pour notre temps de concertation", ce qui permettrait notamment d'éviter que les "conférences pédagogiques" soient organisées le mercredi après-midi.

Le SNUIPP demande pour les enseignants qui veulent "bien faire" leur métier, "du temps pour se poser et réfléchir", "de la formation continue", une baisse des effectifs, "notamment en maternelle", et surtout "de la confiance" de la part de la hiérarchie "qui s’est parfois enfermée dans une logique de contrôles tatillons, voire de caporalisme, alors qu'au contraire les enseignants demandent du soutien".

Il refuse qu'on accuse les enseignants d'être "rétifs aux changements" et il appelle pour le mercredi 20 novembre "à un rassemblement national de délégations d'enseignants de toute la France devant le ministère".

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