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Rythmes scolaires : l'UMP, le SNE, le SNUIPP-Paris et le SE-UNSA dressent un premier bilan

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 30 septembre 2013.
Mots clés : Rythmes, UMP, SNE, SNUIPP, SE-UNSA

Jean-Michel Fourgous, maire (UMP) d'Elancourt et Jean-François Copé, président de l'UMP indiquent que la pétition qu'ils ont lancée contre la réforme des rythmes scolaires "a atteint, en quelques heures, près de 10 000 signataires" (13 420 ce 30 septembre), et ils "réclament une remise à plat complète" de cette réforme, qu'ils accusent "de désorganiser la vie des Français [et] de déséquilibrer les budgets des collectivités locales".

La pétition ici.

Pour sa part, le SNE (syndicat FGAF du premier degré, indique avoir rassemblé "37 000 signatures contre la réforme des rythmes scolaires" depuis mai 2012. Pour lui, cette réforme est dans une "impasse", mais il se déclare "prêt à des négociations pour réconcilier les acteurs de l'école". Il demande surtout que soit restaurée "l'autorité des conseils d'école".

Le site du SNE, ici.

Le SNUIPP-Paris (le syndicat FSU du premier degré dans la capitale) publie un important dossier dans lequel, sans tirer de "bilan définitif", il met en exergue un certain nombre de difficultés rapportées par les 157 réponses (sur 663 écoles) qu'il a reçues à ce jour des enseignants parisiens. Ils font état de la fatigue des élèves, et "d’un changement de comportement" qu'ils attribuent à "un manque de repères dans les règles à respecter" et à "la multiplication des adultes intervenants". Autres problèmes, "la répartition des jours dans la semaine est complètement arythmique (il n’y a jamais deux jours de classe consécutifs qui se terminent à la même heure)" et les élèves ne font pas "la distinction entre les temps d’apprentissage et les temps récréatifs".

Quant aux enseignants, leur "ras-le bol" est dû au "sentiment d’avoir été dépossédés de leurs missions d’enseignement et de leur outil de travail", notamment des salles de classes et du matériel pédagogique utilisés par les animateurs. De plus, les relations "entre animateurs, ATSEM et enseignants", malgré "la bonne volonté de tous, sont tendues", tandis que se multiplient des problèmes matériels, de nettoyage des classes, d'utilisation des toilettes, de sécurité.

Le syndicat se félicite que la question soit inscrite à l'ordre du jour du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) par le rectorat de Paris.

Pour sa part, le SE (syndicat UNSA des enseignants) considère que "là où la concertation a joué à plein, les nouveaux rythmes se mettent en œuvre dans la sérénité", et qu'il est prématuré "de tirer quelque bilan que ce soit". Mais il ajoute que "des problèmes en suspens doivent être résolus", qu'il s'agisse des sorties scolaires, des locaux, de la sieste en maternelle… et il attend des DASEN (les directeurs départementaux) qu'ils réunissent les comités de suivi pour leur "faire jouer pleinement leur rôle de régulateur".

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