Scolaire » Actualité

Enseignement français à l'étranger : Laurent Fabius explique comment le développer "à enveloppe constante"

Paru dans Scolaire le jeudi 12 septembre 2013.

L'enseignement français à l'étranger est "confronté à une concurrence accrue tout en bénéficiant d'une augmentation des demandes". Sa réponse repose "d'une part sur le développement des établissements partenaires autofinancés et d'autre part sur des opérations de redéploiement géographique de nos moyens, à enveloppe constante", répond Laurent Fabius au président de la Cour des comptes. Elle publie sur son site un "référé" sur ce thème et la réponse du ministre des Affaires étrangères.

Celui-ci estime que le réseau "doit aujourd'hui faire l'objet d'adaptations pour être préservé" et que la stratégie correspondante "sera formalisée dans un plan d'action, décliné au sein du contrat d'objectifs de l'agence [l'AEFE, ndlr] et de son plan d'orientation stratégique". Le ministère entend en garder le contrôle puisque "la présidence du conseil d'administration continue[ra] d'être exercée par le directeur général de la mondialisation" qui organise déjà, "tous les deux mois, une réunion de concertation destinée à favoriser la communication entre l'AEFE, la mission laïque française et le ministère".

Label et homologation

Pour "garantir la qualité reconnue de notre enseignement", le ministre souhaite "une implication plus affirmée de l'Education nationale". Il faudrait que les académies partenaires impliquent "leurs inspecteurs d'académie et leurs inspecteurs pédagogiques régionaux", ce qui "favorisera l'émergence d'un lien pédagogique plus étroit avec ce qui se fait sur le territoire français". Laurent Fabius ajoute que l'Education nationale pourrait "retirer [à certains établissements] les homologations qui ne seraient plus justifiées".

Mais à côté des lycées français, "pour proposer des solutions d'éducation autres que celle de l'enseignement homologué, le ministère souhaite accompagner le développement du label FrancEducation" dont les critères d'attribution "seront assouplis". Ce label "n'a pas vocation à être accordé aux établissements qui échoueraient à remplir les critères de l'homologation", mais il doit contribuer à "constituer un réseau mondial, complémentaire de celui des 'lycées français', formé d'écoles étrangères, publiques et privées, qui ont fait le choix, dans le cadre de leur enseignement national, de promouvoir notre langue et notre culture".

Le référé de la Cour des comptes et la réponse du ministre ici. Lire aussi ToutEduc ici

 

 

 

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →