SUD dénonce les conditions de la rentrée et les projets de V. Peillon, notamment pour le collège
Paru dans Scolaire le vendredi 30 août 2013.
Mots clés : rentrée, SUD, grève, enseignants, collège
"La grève et les manifestations du 10 septembre sont [une] première étape (...) Imposons l’abrogation des contre-réformes et la satisfaction de nos revendications, pour une autre école, une autre société." SUD-Education estime que la politique éducative de Vincent Peillon "est en continuité avec les précédentes" puisqu'elle "poursuit la mise en œuvre de l’école du socle commun et des compétences" et "la territorialisation du service public". L'organisation syndicale dénonce notamment "la rentrée chaotique de la réforme des rythmes scolaires" dont il estime qu'elle est "bricolée, non financée, inégalitaire, imposée" et il annonce que le Conseil d’État, qui a rejeté une demande d'abrogation en urgence, "doit se prononcer sur le fond dans les semaines qui viennent".
La fédération dénonce aussi la réforme des retraites, "la politique anti-immigrés de M. Valls", les élèves expulsés avec leurs parents ou mis à la rue, ainsi que la faiblesse du nombre des postes créés, les postes non pourvus, le "développement de la précarité enseignante", la situation des RASED et "la casse du statut des enseignants" programmée.
En ce qui concerne la réforme du collège, SUD-Education croit savoir que "le ministère programme la séparation du temps des élèves en trois parties : un tronc commun ; des enseignements complémentaires différenciés ; des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…)", ce qui signifierait la réintroduction "des hiérarchisations entre options et parcours".
Le site de SUD ici