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Les mesures prises pour le rapprochement de divers corps enseignants et d'éducation. Les réactions syndicales

Paru dans Scolaire le vendredi 28 juin 2013.
Mots clés : mesures, rapprochement, SNUIPP, SE-UNSA, SGEN, FEP, SNES

Le ministère de l’Education nationale détaille, dans un communiqué, les mesures sociales adoptées le 26 juin "dans le cadre du rapprochement des niveaux de rémunération et des perspectives de carrière des corps de professeurs des écoles, professeurs certifiés, professeurs d’éducation physique et sportive, professeurs de lycées professionnels, conseillers principaux d’éducation". Les enseignants du premier degré percevront une indemnité spécifique de 400 € "au titre du suivi individuel et de l’évaluation pédagogique des élèves, de la concertation, du travail en équipe et du dialogue avec les familles". Quant au ratio promus/promouvables à la "hors-classe", il "passera de 2% à 3% ce qui permettra d’avoir 2 200 promus de plus que l’an dernier". Ce même ration passera, pour les CPE, "de 5% à 7%, soit 500 promotions en 2013 au lieu de 370 pour l’année 2012".

Une somme de 8 millions d'euros sera affectée à la revalorisation de 3,6 % du régime indemnitaire des personnels ATOSS. Elle "concernera en priorité aux plus bas salaires et représentera une augmentation de près de 5% pour les fonctionnaires de catégorie C".

Pour le SNUIPP-FSU, ces mesures constituent un "premiers pas vers l’égalité", mais il faut que "cette nouvelle indemnité atteigne 1 200 euros par an (...), à l’instar de l’indemnité perçue par les enseignants du second degré" et "les avancements dans la carrière doivent permettre que tous les professeurs des écoles terminent leur carrière avec 2 980 euros nets par mois".

Le SE-UNSA y voit "de réelles avancées" mais "réitère sa demande pour qu’avant la fin du quinquennat", le montant de l'indemnité "atteigne un niveau identique à celle du second degré". Il ajoute que "le ministère a annoncé l’ouverture de discussions traitant des missions des enseignants et de leur indispensable revalorisation dès le premier trimestre de l’année scolaire prochaine".

Le SGEN-CFDT salue "trois premiers pas dans la bonne direction", parmi lesquels il évoque "la reconnaissance des personnels contractuels grâce à la compensation des effets pervers de la règle du butoir" (relative à la limitation de la prise en compte des services effectués lors de leur titularisation).

La FEP-CFDT salue également "des avancées", mais "regrette une fois de plus que les enseignants du privé sous contrat n’aient pu s’exprimer", d'autant que l'augmentation de l’enveloppe indemnitaire destinée aux personnels de catégorie C ne concerne pas l’enseignement privé.

Le SNES-FSU dénonce pour sa part les conclusions du rapport annuel de l'OCDE et les données "partielles et partiales", transmises par le ministère de l'Education nationale à l'organisation internationale. Elles amènent au constat de "différences de rémunérations et de 'temps en classe' entre les enseignants du premier et du second degré", alors que "les rémunérations hors primes et heures supplémentaires sont strictement identiques pour les professeurs des écoles et les professeurs certifiés".

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