Scolaire » Actualité

Le niveau d'études monte dans l'ensemble les pays de l'OCDE

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 25 juin 2013.

La Corée (du Sud) est le seul pays de l'OCDE où quelque 65 % des 25-34 ans ont un diplôme du supérieur, devant le Japon, le Canada et la Russie. C'est aussi le pays qui a le plus progressé ces dernières années, puisque seuls 40 % des 25-64 ans y ont atteint ce niveau. La France, avec 45 % de jeunes hommes et femmes diplômés du supérieur, contre 30 % pour l'ensemble des 25-64 ans, part d'un peu plus bas et arrive un peu au-dessus de la moyenne de l'OCDE (40 et 32 %). C'est l'un des enseignements des "Regards sur l'éducation" que publie l'OCDE ce 28 juin. A noter que la part de la population active qui a un diplôme du supérieur en Finlande est inférieure à ce qu'elle est en France, et qu'elle est identique pour les 25-64 ans et pour les 25-34 ans.

Les progrès des Coréens sont encore plus impressionnants si on considère les pourcentages de population qui ont un diplôme du second degré. Il frôle les 100 % pour les plus jeunes, alors qu'il est inférieur à 60 % chez les hommes et à 35 % chez les femmes si on considère l'ensemble de la population active. La France est légèrement en-dessous de la moyenne de l'OCDE pour le niveau général de la population active, un peu au-dessus pour ses jeunes actifs.

A noter que dans tous les pays, à des degrés divers, les bénéfices pour la société et pour les individus d'un haut niveau de qualification sont importants. C'est ainsi que la prévalence de l'obésité est toujours inversement proportionnelle au niveau atteint. Elle varie en France de moins de 10 % à plus de 20 %, en Grande-Bretagne de moins de 30 à plus de 40 %, un phénomène qui se retrouve presque aussi nettement si on examine les proportions de fumeurs, sauf en France, où elles sont à peu près identiques, quel que soit le niveau d'études atteint. 

A noter aussi qu'un jeune Français qui obtient un diplôme du second degré (CAP, BEP ou baccalauréat) peut estimer que ses années de lycée lui ont rapporté près de 70 000 € si l'on compare ce qu'elles lui ont coûté, y compris les salaires qu'il n'a pas touchés puisqu'il n'était pas sur le marché du travail, au niveau de salaire qu'il atteint (45 000 € pour une jeune femme). Le bénéfice pour la collectivité est de 23 000 € (36 000 pour une femme). C'est en Autriche que le bénéfice pour la collectivité est le plus fort (près de 100 000 € pour un homme, mais moins de 50 000 pour une femme). En revanche, le solde est négatif en Estonie.

Les bénéfices liés à l'enseignement supérieur sont bien plus importants. Ils sont en France, pour un homme, de 166 000 € d'un point de vue individuel, et de 130 000 € pour la collectivité. Pour une femme, ils sont de près de 100 000 € (point de vue privé) et de 35 000 € (pour la collectivité). Ils ne sont négatifs dans aucun des pays de l'OCDE dont cette statistique rend compte pour les hommes et exceptionnellement pour les femmes.

L'édition 2013 des Regards sur l'éducation peut être consultée sur le site de l'OCDE, ici

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →