Grève le 28 mars : un appel FO, CGT, SUD, CNT, sans la FAEN ni la FSU
Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 08 mars 2013.
La FNEC (la fédération FO de l'éducation), la FERC (fédération CGT de l'Education), SUD Education et la CNT Education appellent les personnels de l'Education nationale à la grève le 28 mars 2013, "après la très forte mobilisation lors de la grève nationale du 12 février". Elles demandent l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires et rappellent que les enseignants parisiens seront en grève le 25 "à l’appel de leurs syndicats départementaux (SNUIPP-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, CGT Educ’action, SUD Education, STE 75 CNT)". Elles s'opposent aussi à la loi d'orientation, marquée par "une territorialisation de l'école" et "un éclatement du cadre de référence nationale". Elles dénoncent de plus les conditions de travail et l'absence de revalorisation des salaires.
La FAEN, qui avait participé à la grève du 12 février, ne se joint pas à cet appel. Elle constate que seuls 10 % au maximum des enseignants du second degré s'étaient alors mobilisés. Dans le premier degré, le SNUIPP (syndicat FSU du 1er degré) "se retire de l’action à laquelle il s’était raccroché in extremis le 12 février". De plus, "la FSU préfère jouer sa carte personnelle". Or la fédération autonome estime "qu’une faible participation à cette journée d’action serait contre-productive et conforterait le ministre dans ses orientations". Elle reste toutefois "solidaire de l’interfédérale sur la plate-forme du 12 février" et annonce "une initiative destinée à favoriser l’unité syndicale".