Les personnels de l'Education nationale demandent que la pénibilité de leurs métiers soit reconnue
Paru dans Scolaire le lundi 04 février 2013.
Un tiers des personnels de l'Education nationale demande que leur employeur reconnaisse la pénibilité du travail, le stress, la fatigue, le poids des effectifs. C'est l'un des points qui ressort de la seconde vague des résultats de l'enquête lancée par le "Carrefour santé social" qui réunit la MGEN et trois fédérations syndicales, la FSU, l'UNSA et le SGEN-CFDT. La première vague avait montré que ces personnels étaient deux fois plus souvent que les cadres en état de tension au travail.
Parmi les quelque 5 000 personnels, enseignants et non enseignants, qui ont répondu à l'enquête, un quart met plutôt l'accent sur "les moyens d'exercer convenablement [son] métier" et demande notamment de la formation, 1 sur 5 demande à "être écouté, considéré et respecté" et un autre "la mise en place d’un suivi médical régulier". Ils demandent d'abord (1/4) à leurs syndicats de faire reconnaître la pénibilité au travail, mais ils sont presque autant (1/5) à souhaiter qu'ils trouvent d'autres moyens que la grève. Quant à leur mutuelle, ils voudraient qu'elle "participe à des actions de prévention afin d’améliorer la qualité de vie au travail". Ce thème est donc placé en tête des items que les personnels évoquent quand on leur demande ce qu'ils attendent de leur administration, de leurs syndicats et de leur mutuelle.
Sur la première vague de résultats, lire ToutEduc ici. Le dossier de presse sur la seconde vague est téléchargeable ici.