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“Aménagement“ des groupes de niveau : les syndicats saluent un "recul" du Gouvernement, mais souhaitent l'abandon total du Choc des savoirs

Paru dans Scolaire le jeudi 07 mars 2024.

“Des groupes mais pas des groupes de niveau, exit l'obligation de stigmatiser et faire du tri social pour les maths et le français au collège“ se félicite ce jeudi 7 mars Catherine Nave-Bekhti (SGEN-CFDT) sur X après qu'aient été annoncées par le ministère (ainsi que par Nicole Belloubet) des modifications concernant cette mesure du “Choc des savoirs“ dans les futurs textes officiels.

Les diverses organisations syndicales se situent toutes sur la même ligne, évoquant un “recul“ de la ministre et du gouvernement car les groupes de niveaux “étaient rejetés par toute la communauté éducative" (Sophie Vénétitay, SNES-FSU).

Même topo pour l'UNSA-Education qui salue cette “inflexion“, mais pour le SNALC, il en résultera une "usine à gaz qui aura des conséquences invraisemblables en termes de conditions de travail, d’emploi du temps et de progression pédagogique sur l’année“. En effet, les groupes désormais annoncés seraient “encore plus déstructurant et compliqué(s) en termes d’organisation que la version précédente, sauf à faire de cette dérogation… la norme."

L'organisation considère même que le ministère a “saboté sa propre mesure“, cependant “la question des élèves en difficulté est désormais bien loin“, et après cet épisode, “resteront des contraintes inutiles à certains endroits, des élèves pas mieux aidés et des heures de soutien, de dédoublements et d’options qui auront définitivement disparu.“

“Il faut arrêter de jouer avec l'école“, demande de son côté SUD éducation qui appelle les personnels “à choisir l'organisation la plus adaptée à leurs élèves.“ La CGT Educ'action souhaite “accentu(er) la mobilisation pour l'abandon total du choc des savoirs“ en appelant à amplifier le mouvement la semaine du 11 mars avec un appel à la grève à partir du 19.

Si elles n'appellent pas toutes à l'action, les organisations syndicales contestent également la poursuite de la politique du Choc des savoirs, que ce soit le SNUIPP-FSU ou encore le SGEN-CFDT. Ce dernier évoque “la labellisation, la classe prépa-lycée et donc un rôle nouveau pour le DNB“ tandis que, pour le SE-UNSA, la transformation du diplôme national du brevet en examen d’entrée au lycée est qualifiée de “mesure ubuesque“ .

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