“Mépris“, “imposture“, “saignée“, la colère des syndicats suite au décret détaillant le plan d'économies dans l'Education
Paru dans Scolaire le vendredi 23 février 2024.
“Depuis le début, le budget de l’Ecole est une variable d’ajustement“ dénonce le SE-UNSA dans un communiqué de presse publié jeudi 22 février.
L'organisation syndicale s'indigne des “yoyos budgétaires et valse des emplois fantômes“ au fil des mois, notamment concernant le Choc des savoirs, qui constitue au final “une politique irresponsable, toujours aussi méprisante des personnels, des élèves et des familles, ainsi qu’un renoncement pour l’avenir de notre pays.“
Le SNES-FSU vilipende lui aussi le “mépris de ce gouvernement pour la République sociale et son école“, par des mesures en forme de “renoncement“ face aux besoins de l'école, mais également par “l’imposture des annonces ‘Choc des savoirs‘ de décembre dernier“. Le syndicat FSU des enseignants du 2nd degré considère que ces coupes “témoignent aussi de l’échec du Pacte rejeté par les personnels“.
“Des milliers de postes sont menacés“ estime de son côté la FNEC-FP-FO, qui dénonce un “plan d’austérité d’une violence inouïe“ et craint “une saignée d’une ampleur inédite pour l’Enseignement et la Culture“. Ces coupes budgétaires “colossales“ marquent enfin, pour Sud Education, “l’arrêt de la mise en œuvre des groupes de niveaux ou de la classe préparatoire à la seconde et par conséquent de la réforme du collège.“