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Au moins un professeur manquerait dans 48 % des établissements selon le SNES-FSU, 58 % selon le SNPDEN-UNSA, soit 500 professeurs selon le ministère (0,1 % des postes)

Paru dans Scolaire le mardi 12 septembre 2023.

Une enquête menée par le SNES-FSU auprès de 500 établissements révèle que 48 % des collèges et lycées de métropole faisaient face au manque d'au moins un professeur depuis la rentrée, indiquent lundi 11 septembre nos confrères de France info. Selon le syndicat FSU des enseignants du 2nd degré, l'académie de Créteil serait la plus touchée, avec également d'importants manques dans les académies d’Orléans-Tours, de Normandie ou encore dans certaines villes comme Nantes. La discipline la plus en difficulté serait les mathématiques, tandis qu'il manquerait aussi des professeurs de sciences de l’ingénieur ou d’anglais.

De son côté, le SNPDEN-UNSA, également interrogé, indique par la voix de son secrétaire général une situation "un peu plus grave". Après avoir interrogé 2 700 adhérents, les résultats de son enquête montreraient "plus d'un enseignant manquant dans 58 % des établissements après la rentrée", une situation "quasi identique à celle de l'année dernière", estime Bruno Bobkiewicz.

Et si des cellules "rentrée" sont mobilisées dans chaque rectorat pour trouver des candidats, il estime que cela “peut être entendable fin août et tout début septembre. Là, il faut accélérer. On peut comprendre la difficulté. Maintenant, il faut croiser les doigts pour que de jour en jour, ce chiffre diminue très nettement et approche le zéro dans les jours qui viennent".

Il confirme par ailleurs que le Pacte enseignant, qui prévoit notamment parmi les nouvelles missions des remplacements de courte durée (RCD), "avec moins de 10% de Pacte acceptés dans plus de la moitié des établissements en France" n'a pas beaucoup de succès, celui-ci “ne faisant pas partie de la culture des établissements" du second degré.

A noter que selon le ministère de l'Education nationale, il serait question “de 500 postes restant à pourvoir dans le second degré, soit 0,1 % des postes" selon les données des académies. Il ajoute que létude du Snes "ne distingue pas les vacances qui sont liées à des postes non-pourvus de celles liées à une absence ponctuelle d’enseignants qui ont bien été affectés sur leur poste mais ont été absents au moment de la rentrée, pour divers motifs, par exemple maladie", ces absences ayant vocation à être "résorbées ou remplacées rapidement".

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