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Epreuves de spécialité : aucun incident pour le ministère, l'APSES conteste

Paru dans Scolaire le mercredi 12 avril 2023.

Le ministère de l'Education nationale s'adresse, indirectement, aux candidats au baccalauréat tentés de ne plus venir au lycée après les épreuves de spécialité. Dans un communiqué de presse, il rappelle que "les appréciations du Livret scolaire du lycéen (LSL) rendront compte pour les réunions du jury de délibération de juillet, de l’assiduité, du travail, des progrès et de la capacité à réussir de chacun sur l’ensemble de l’année, troisième trimestre compris. Ces éléments, qui incluent l’ensemble des notes jusqu’à la fin de l’année scolaire, seront également pris en compte dans la phase complémentaire de Parcoursup." Interrogé sur cet absentéisme par France Info, Pierre Mathiot, politologue et considéré comme l'inspirateur de la réforme du lycée, constate pour le déplorer que "les élèves ne vont pas au lycée pour apprendre" mais pour avoir des notes.

Dans ce communiqué, l'administration rappelle que les épreuves des enseignements de spécialité "ont concerné 536 081 candidats, et un peu plus de 35 330 correcteurs" et que les lycéens peuvent consulter leurs résultats "via l’espace candidat sur Cyclades".

Elle considère que "l’ensemble du processus s’est déroulé sans incident", ce que conteste l'APSES. Selon leur association, les professeurs de Sciences économiques et sociales "ont découvert stupéfait.es que les notes de leur lot de copie avaient été arbitrairement remontées par l’institution sans qu’ils et elles n’en aient été préalablement averti.es et sans explications quant aux justifications et aux modalités de cette augmentation des notes." Certes, ajoute l'APSES, "l’existence d’une procédure d’harmonisation n’est pas nouvelle. Elle consistait auparavant à étudier avec les correcteurs et correctrices les raisons pour lesquelles leur lot de copies pouvait avoir une moyenne 'statistiquement anormale'. Il n’en est rien ici puisqu’il s’agit d’une remontée généralisée des notes, par lot entier. L’objectif : pallier les différences de notation et de difficulté entre l’épreuve du jour 1 et celle du jour 2". Toujours selon l'APSES, "les élèves n’ont pas été aléatoirement répartis entre les deux jours (60 % des élèves le jour 1, 40 % le jour 2) (les copies du 20 mars auraient eu des notes nettement plus basses que celles du 21 mars, ndlr).

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