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Insuffisance, tromperie, flou..Le SE-UNSA, le SNES-FSU, le SNALC et la CGT réagissent au projet de loi de finances 2023

Paru dans Scolaire le mercredi 28 septembre 2022.

“Les annonces budgétaires 2023 confirment la tromperie car tous les enseignants, début, milieu et fin de carrière ne seront pas concernés par une augmentation de 10 % dès l’année prochaine, ni les suivantes“, estime le SNES-FSU dans un communiqué de presse faisant suite à la publication du projet de loi de finances 2023.

Le syndicat FSU des enseignants du second degré évoque un “mépris salarial“, une “revalorisation qui n’en est pas une“ ainsi que des “artifices de communication (qui) doivent cesser“. Il demande, tout comme le SNALC, un rattrapage salarial fondé sur une loi de programmation pluriannuelle.

Un discours partagé sur twitter, où pour la CGT Educ'action “il est clair que les promesses salariales ne seront pas tenues“, que tous les personnels ne bénéficieront pas des augmentations de salaires et aucun rattrapage n'est prévu.

“La réalité qui se dessine“, dénonce le SE-UNSA concernant la revalorisation des enseignants, c'est un budget qui “ne réussira pas à rattraper le retard, d’autant que les effets de l’inflation continueront de s’accumuler“, même s'il “permet d’envisager des mesures tangibles dès la prochaine rentrée“. Le syndicat UNSA des enseignants des 1er et 2nd degré précise ensuite que “ce sont bien les salaires des vingt à vingt-cinq premières années de carrière qui sont trop faibles et progressent trop lentement. Elles doivent être revalorisées et accélérées. La perte de pouvoir d’achat subie sous l’effet de l’inflation doit être compensée pour tous les niveaux de carrière. Les écarts de rémunération réelle entre le 1er et le 2d degré ainsi qu’entre les femmes et les hommes doivent être comblés. Les conditions d’exercice des métiers qui se sont alourdies et complexifiées doivent être reconnues.“

D'ailleurs, alors que 1 985 suppressions d'emplois d'enseignants (ETP) sont annoncées, le SNALC réfute “la pertinence de supprimer des postes dans le premier comme dans le second degré, même au regard de l’évolution de la démographie“. Ainsi, conclut-il, “loin d’acter ‘la poursuite d’une évolution favorable du taux d’encadrement‘, ce PLF va acter, au contraire, le maintien de conditions de travail dégradées“.

Concernant le pacte “invitant à travailler plus pour gagner plus et qui ne constitue toujours pas une revalorisation“, pour le syndicat des lycées et collèges “dire que l’augmentation totale ‘pourra atteindre 20 % en moyenne pour les enseignants volontaires‘ n’a aucun sens“ tandis que pour le SE-UNSA, “l’ombre de velléités dogmatiques qui voudraient ajouter de nouvelles missions sans reconnaître la réalité des métiers tels qu’ils s’exercent aujourd’hui, plane toujours sur ce budget“.

Le SNALC demande que “l’enveloppe prévue pour le pacte, ainsi que celle (qui a fondu) du fonds d’innovation, soient reversées dans la part inconditionnelle“ et il ajoute que l'argent destiné au financement du SNU (Service national universel) “serait bien mieux employé à améliorer l’attractivité de nos métiers".

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