Scolaire » Actualité

Présidentielle : le projet de la PEEP pour l'école adressé aux candidats

Paru dans Scolaire le vendredi 01 avril 2022.

La proximité de l'élection présidentielle est l'occasion, pour les parents d'élèves de la PEEP, de préciser leur projet pour l'Ecole, sous la forme de "propositions" à la future, au futur président.e de la République. 

La question du numérique revient dans un grand nombre de leurs propositions. Les élèves devraient être initiés au codage informatique dès le primaire et bénéficier d'une "dotation d’ordinateurs portables à l’entrée du collège et du lycée". Les salles de classes devraient être équipées pour "permettre l’enseignement hybride synchrone". Les parents demandent que les enseignants laissent une " trace écrite complète du cours" sur l’ENT pour les élèves "contraints de s’absenter".

Il faudrait par ailleurs que soient mis "à disposition des parents d’élèves des ordinateurs dans les écoles et les établissements scolaires" et que ceux-ci soient formés, "dans un lieu dédié au sein de l’établissement", à l'utilisation de l'ENT, au vote électronique, à Affelnet, Parcoursup... Les parents devraient pouvoir voter électroniquemnt aux élections des représentants de parents d’élèves.

Autre sujet d'importance, les toilettes. Il faudrait "affect(er) du personnel dédié en permanence à l’entretien et à la surveillance des équipements sanitaires. Ainsi assurer la propreté, la maintenance des lieux, la fourniture de papier hygiénique et de savon, et contribuer à en améliorer l’intégrité et la sécurité."

D'autres propositions sont davantage attendues. "Favoriser les circuits courts" pour la restauration scolaire, réduire le nombre d'élèves par classe, "remplacer les enseignants dès le premier jour d’absence", limiter le poids des cartables, renforcer "très significativement" la médecine scolaire et "garantir enfin la présence suffisante permanente d’infirmiers et de psychologues au sein des écoles et établissements scolaires ou à proximité", "lutter contre la pénurie d’orthophonistes", "renforcer les moyens et les effectifs de la vie scolaire", "mieux sécuriser les établissements scolaires".

La PEEP s'interroge sur les contenus d'enseignement et la citoyenneté. Elle prône "l’apprentissage des langues étrangères dès le cours préparatoire", "le développement de l’esprit critique dès le CM1", "le développement des compétences transverses comme la capacité à travailler en groupe en mode projet", "le développement des activités sportives et culturelles en après-midi dès la primaire grâce à l’usage d’intervenants spécialisés", "une formation aux gestes de premiers secours dès le cycle 3. Il faut aussi "renforcer le lien école-collège" et "augmenter les heures d’accompagnement personnalisé pour plus de soutien dans les matières ou les élèves éprouvent des difficultés". un BFFC (brevet de formation du futur citoyen) suivrait l'élève "dès la 6e jusqu’au lycée inclus".

En matière de vie scolaire, elle voudrait que soient privilégiées "les sanctions réellement éducatives", mais surtout que les emplois du temps en 6ème et 5ème soient réguliers afin que les élèves "ne soient pas trop rapidement livrés à eux même pendant la journée". Il faut aussi "favoriser le sentiment d’appartenance aux établissements scolaires".

L'orientation est également un sujet de préoccupation. La PEEP considère qu'il faudrait "aborder de façon progressive et explicite les questions d’orientation dès la 5e et permettre un premier stage d’observation facultatif dès la 4ème". Quant aux Régions, elles doivent avoir "toute (leur) place dans les établissements, dès le collège", et exercer pleinement leur compétence "d’information à l’orientation et de gestion de la carte des formations sur le bassin".

L'inclusion des élèves en situation de handicap ou en grande difficulté suppose que soit améliorée la formation des enseignants "à s'adresser à un public hétérogène". Le dépistage par les services de PMI des signes prédictifs d'un trouble du langage doit être systématisé, les AESH doivent être en nombre suffisant, les effectifs des classes réduits, la "continuité d’accueil entre les temps scolaires et les temps d’accueil de loisirs des élèves allophones, en situation de handicap ou en difficultés de vie" doit être garantie. Et les parents doivent être associés à l'élaboration des projets (PPS, PAP ou PAI), des moyens doivent être prévus pour leur accompagnement.

Et il faut enfin "renforcer la représentation des parents d’élèves", notamment en instaurant "une instance décisionnelle au niveau communal", où les parents siégeraient "afin de définir le projet éducatif territorial qui deviendrait obligatoire".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →