Le SNUIPP-FSU dénonce le refus, 4 fois sur 5, des demandes de mutation des professeurs des écoles
Paru dans Scolaire le vendredi 18 mars 2022.
“Des enseignant.e.s sont empêchés de muter depuis plusieurs années“, dénonce le syndicat FSU des enseignants du 1er degré dans un communiqué du 11 mars.
Selon ses calculs, sur les 17 462 demandes de changement de département, 13 892 n’ont pas obtenu satisfaction cette année, soit un taux de mutation de 20,44 %. Pire, pour l'organisation syndicale ce taux qui s’établissait à près de 24 % en 2017, et à 46 % en 2013 “est en chute continue depuis plus de 10 ans“.
Pour le SNUIPP-FSU, la “réalité“ de la baisse des mutations s'oppose de façon violente aux engagements ministériels pris durant le Grenelle de l’Education de “mieux réfléchir aux mobilités, mieux les identifier et les valoriser“ et qui “sont restés à l’état d’annonces“.
Le syndicat demande des “perspectives de mutation“ pour l'ensemble des enseignants, notamment des “réponses favorables aux situations humaines difficiles qui ont trop duré, dont les demandes de rapprochement de conjoints qui sont chaque année refusées".
“Mise à mal par la loi de transformation de la Fonction publique d’août 2019“, est exigé un retour de la transparence sur les opérations de gestion des personnels, ainsi que l’ouverture d’un groupe de travail pour analyser les blocages et faire évoluer les règles.
Le communiqué ici