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Le Conseil supérieur des langues devra identifier les moyens d'élever le niveau des élèves

Paru dans Scolaire le mardi 25 janvier 2022.

"Donner une nouvelle dynamique à l'apprentissage des langues, en sortant des sentiers battus", telle est l'ambition assignée par le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports au tout nouveau Conseil supérieur des langues. Jean-Michel Blanquer a participé, hier 24 Janvier à son installation. Il est présidé par Carlo Ossola, philologue et professeur au Collège de France, et "s’organise en trois collèges d’experts, langues vivantes étrangères, langues vivantes régionales, langues de l’Antiquité". 

Ce Conseil aura pour mission, détaillent Edouard Geffray (DGESCO) et Caroline Pascal (cheffe de service de l'IGESR) l'élévation du niveau général des élèves "dans toutes les langues". Il s'agit pour cela d'enrichir la formation, initiale et continue, des enseignants, de s'adosser à la recherche, d'assurer la cohérence de ces enseignements et de "sortir d'une représentation concurrentielle" des langues, puisque, loin de se nuire, leurs connaissances s'enrichissent mutuellement. Les réflexions porteront notamment sur l'enseignement immersif, sur la mobilité, sur les apports d'un enseignement précoce.

Le Conseil est invité à travailler avec les collectivités territoriales, en charge d'activités périscolaires qui peuvent être mises en cohérence avec les enseignements, avec le monde de la culture, les traducteurs notamment, et des acteurs "qui ne sont pas habituellement les acteurs du monde scolaire", notamment lorsqu'il s'agit des usages possibles de l'intelligence artificielle et du numérique ; le ministre évoque d'ailleurs à ce sujet le "robot conversationnel" de Belin, Captain Kelly. La cheffe de l'inspection générale veut rassurer, il ne s'agit pas d'imposer aux professeurs une "loi d'airain sur la façon d'enseigner". Et le ministre cite, parmi les interlocuteurs du Conseil les associations de spécialistes, avant "le monde universitaire", les "autres instances" ministérielles, le Conseil scientifique de l'Education nationale, mais aussi les enseignants dans leurs classes...

Le secrétariat général du CSL est assuré par Laurent Bergez, professeur d'anglais, IA-IPR, "chef du bureau des contenus pédagogiques et des langues" à la DGESCO.

A noter que la certification d'enseignants d'autres disciplines que lettres classiques susceptibles d'enseigner le latin et le grec a été évoquée, non sans signaler que le ministère ignorait combien d'enseignants avaient obtenu cette certification.

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