Gabriel Attal en défenseur du protocole sanitaire, des erreurs de gestion de la pandémie et du ministre de l'éducation (Conseil des ministres)
Paru dans Scolaire le mercredi 12 janvier 2022.
“Nous le reconnaissons évidemment, tout n'a pas été parfait au cours de ces derniers jours sur le protocole, nous savons combien la situation est difficile, combien elle est éprouvante pour les parents comme pour les personnels de l'Education nationale“, indiquait le porte-parole du gouvernement lors du compte-rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 12 janvier 2022.
Il souligne que “certaines informations sont arrivées tardivement, c'est vrai et nous mesurons quelles peuvent être la fatigue et l'inquiétude des parents comme des personnels de l'Education nationale“ ajoutant avoir “écouté et ajusté“ et qu'un équilibre a été trouvé.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs assuré que le gouvernement travailllait en permanence avec les syndicats, avec par exemple le vivier de remplaçants qui a été augmenté de 30 %, alors “qu'il est de 9 % en temps normal“, mais il explique que la demande de fermer une classe dès l'apparition d'un cas positif n'est pas la solution retenue au vu des conséquences que cela engendrerait (sur les enfants, sur le travail, etc..)
Interrogé sur la tension actuelle autour du ministre de l'Education, Gabriel Attal a répondu que le gouvernement est “très en soutien de Jean-Michel Blanquer“, et qu'il “avance comme un pack dans cette crise depuis le début, c'est vrai qu'il y a eu des difficultés depuis le début de cette crise, et donc il y a une solidarité évidemment entre les membres du gouvernement", ajoutant que “les décisions sont prises de manière collégiales“.
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