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Jean-Michel Blanquer salue le lancement de la plateforme e-FRAN

Paru dans Scolaire le mardi 16 novembre 2021.

"Cette plateforme a un destin national", estime le recteur Jean-Marc Monteil, en ouverture de la séance de présentation des résultats et de l’évaluation du programme e-FRAN, hier lundi 15 novembre. Tour à tour, le ministre Jean-Michel Blanquer, le secrétaire général pour l’investissement Olivier Vantard, le représentant du HCERES Thierry Coulhon ainsi que cinq porteurs de projets se sont succédé pour dresser le bilan de six années qu’il a fallu pour lancer la plateforme.

Conçue en 2015, e-FRAN avait pour but de favoriser les échanges entre la recherche et l’éducation. “En 2017, Jean-Marc Monteil m’a expliqué e-FRAN”, rapporte Jean-Michel Blanquer, qui était alors fraîchement investi de son portefeuille ministériel. Née d’une collaboration interministérielle, cette plateforme s’inscrit dans une vision du long terme, qui a porté ses fruits, estime le ministre de l’Education nationale. “Il est assez rare de se retrouver dans une telle situation où une recherche d'une telle ampleur a été entamée, tant par la durée, que par la production scientifique et la mise en oeuvre d’une politique publique”, détaille Jean-Michel Blanquer. Et le ministre de renchérir : “E-FRAN a créé une dynamique scientifique collective. C’est une vertu sociologique : cela ouvre le système scolaire, avec et à tous les acteurs.” La plateforme est en effet, depuis hier, accessible à tous les acteurs du monde éducatif.

Parmi les ressources disponibles sur la plateforme, quatre type d’articles, selon Emilie Ginestet, post-doctorante à l’Université de Grenoble : les projets de recherche et résultats obtenus ; les ressources pédagogiques, numériques et méthodologiques ; les résumés de thèses, vidéos et manuscrits de thèses ; une centaine de références. Pour l’heure, plus de 60 pages de contenus et 100 publications scientifiques sont référencées sur la plateforme e-FRAN.

22 projets sélectionnés sur tout le territoire

Le lancement de cette plateforme a été rendu possible grâce à plusieurs projets d’applications tels que les projets LEMON (académie Aix-Marseille), LINUMEN (Nancy-Metz), FLUENCE (Grenoble), EP3C (Clermont-Ferrand) et Silva Numerica (Besançon-Dijon). Au total, 22 projets ont été sélectionnés, financés à hauteur de 19,5 millions d’euros, mettant à contribution chercheurs et apprenants. Jean-Marc Monteil souligne, à ce titre, que la “plateforme e-FRAN aura produit une cinquantaine de docteurs en thèse”.

Du côté des élèves utilisant FLUENCE puis ELARGIR, au CE1, par exemple, les chercheurs ont remarqué que les élèves avaient un niveau de lecture supérieur à celui des autres groupes. A Mayotte, les résultats ont mis en évidence que les enfants qui se sont entraînés sur EVASION lisent plus rapidement tout en commettant moins d’erreurs en termes d'orthographe lexicale. Les élèves ayant utilisé SILVA NUMERICA ont fait montre, quant à eux, d’un fort potentiel de compréhension. Les résultats du projet LINUMEN mettent en évidence, de leur côté, une réduction des inégalités liées à l’origine sociale des élèves. Les internats d’excellence et de réussite ont aussi été étudiés.

Tous les intervenants s’accordent à dire que le lancement de la plateforme e-FRAN n’aurait pas été possible sans le numérique. On ne doit toutefois pas avoir "une vision magique des outils numériques”, tempère Jean-Michel Blanquer.

 

Crezia Ndongo

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