Stabilité à la tête du SNUEP-FSU qui dénonce le démantèlement de la voie professionnelle
Paru dans Scolaire, Orientation le lundi 05 juillet 2021.
“Un recul majeur pour la jeunesse des milieux populaires“ commente le SNUEP à propos de la transformation de la voie professionnelle à l'issue de son 7ème congrès.
Le syndicat dénonce en effet les effets conjugués de la loi Pénicaud et de la réforme qui visent à “imposer l’apprentissage comme unique voie“ et “ne permet aucunement l’acquisition d’une formation globale, équilibrée et émancipatrice ni d’élever le niveau de qualification de la jeunesse“. L'organisation syndicale dénonce le rôle des organisations patronales "qui empochent au passage des milliards d’euros sur les budgets publics".
De plus, comme pour la réussite des élève,“l’ensemble du service public d’éducation subit des attaques brutales et délétères pour les conditions de travail des personnels“, explique le SNUEP, avec notamment “une gestion entièrement opaque des carrières et des mutations mettant fortement à mal les principes d’égalité et de justice“, et dont la grande majorité des enseignants “est purement exclu·e de toute mesure d'amélioration de leur pouvoir d'achat“. L'organisation syndicale réclame “un plan massif d’investissement“ et s'engage à rassembler les personnels de la voie professionnelle pour créer les conditions d'une mobilisation unitaire d'ampleur dans l'éducation dès le mois de septembre.
130 participants ont assisté au congrès du SNUEP qui s'est tenu du 28 juin au 2 juillet à Dijon. Sigrid Gérardin et Axel Benoist (Rennes) en sont co-secrétaires généraux, Stéphane Leroy (Orléans) en est le trésorier national, Muriel Billaux (Normandie) et Frédéric Allègre sont co-secrétaires nationaux.
Le communiqué ici