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Brevet : les épreuves de français

Paru dans Scolaire le lundi 28 juin 2021.

Les candidats au DNB (diplôme national du brevet) avaient, ce 28 juin, une dictée, une épreuve de grammaire et une rédaction.

Les candidats de la série générale devaient respecter l'orthographe de quelques lignes extraites des Mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand)

"La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore."

Leur étaient proposées ensuite une trentaine de lignes extraites du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier et une image tirée du film La Belle et la Bête (Jean Cocteau) et ils devaient répondre à des questions de compréhension du texte puis de grammaire, avec la reconnaissance d'un groupe attribut du sujet, de deux expansions d'un nom (un adjectif et une relative, le sujet demande aux candidats d'en reconnaître trois), puis de réécrire deux phrases en remplaçant le sujet au singulier par un sujet au pluriel.

En rédaction, ils pouvaient décrire le jardin évoqué dans le texte ou dire s'ils aiment"découvrir des œuvres littéraires et artistiques dans lesquelles interviennent le surnaturel ou l’étrange".

Les candidats de la série professionnelle avaient pour la dictée un texte de Dany Laferrière extrait de "Pays sans chapeau".

"Je lève les yeux vers le ciel étoilé. Geste banal que des milliers de gens font chaque jour dans cette ville. Pour moi, c’est différent, ça fait vingt ans que je n’ai pas vu ces étoiles. Et la lune à travers les branches de cet arbre. Les cieux ne sont pas partout pareils. Ce ciel-là, je le connais pour l’avoir parcouru de long en large. Il y a des chemins dans le ciel. Déjà moins de monde dans les rues. Des silhouettes qui évitent de se croiser. La nuit, les chats blancs sont gris, et les chats noirs, invisibles."

Les questions de compréhension et de grammaire portaient sur un long poème (65 vers) du Haïtien Louis-Philippe Dalembert (Voyage) : la réécriture d'une phrase en remplaçant le pronom je par le pronom nous, la reconnaissance de deux groupes nominaux et une expllication de vocabulaire.

Ils devaient ensuite, au choix, décrire "un nom de lieu ou de ville (les) fait particulièrement rêver" ou dire s'ils préfèrent "voyager vers des destinations lointaines" ou rester dans leur "environnement proche".

 

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