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Aménagements du baccalauréat : réactions négatives du SNES, du SNALC, du SNUEP

Paru dans Scolaire le jeudi 06 mai 2021.

Pour le SNES, les aménagements annoncés hier soir, 5 mai par Jean-Michel Blanquer, "ne répondent pas aux enjeux et aux inquiétudes qui s’expriment". Le syndicat FSU des enseignements de second degré estime que "le maintien du Grand oral est incompréhensible", "vu les conditions dans lesquelles il a été préparé, en l’occurrence dans lesquelles il n’a pas été préparé". Il apparaît pour ce qu’il est réellement : "le totem du bac Blanquer, celui qu’il faut absolument préserver pour attester de la réussite de la réforme." La possibilité donnée au jury de choisir, pour l'épreuve de philosophie, "la meilleure note entre celle de l’épreuve et celle du contrôle continu" ne trouve pas davantage grâce aux yeux de l'organisation syndicale, "elle va conduire à rejouer le chaos du bac 2019 et 2020 où les jurys avaient été amenés à modifier les notes de manière incompréhensible".

Le communiqué du SNALC est dans la même tonalité, le syndicat des lycées et collèges dénonce une concertation "effectuée au tout dernier moment et essentiellement pour la forme" et "des adaptations qui pour certaines sont purement scandaleuses", qu'il s'agisse du choix de la meilleure note pour l'épreuve de philosophie ou du grand oral, "une épreuve Potemkine, dont les consignes d'évaluation seront sans nul doute dégoulinantes de bienveillance". En revanche la solution choisie pour l'oral et l'écrit de français est "tout à fait acceptable".

En ce qui concerne l'enseignement professionnel, le jugement du SNUEP est sévère, dénonçant le fait qu' "un·e bachelier professionnel·le peut obtenir son diplôme sans note en français et/ou en histoire géographie" alors que le jeu des coefficients permet normalement "un équilibre entre les disciplines professionnelles et générales". Le syndicat FSU de l'enseignement professionnel s'interroge sur "les épreuves professionnelles écrites des filières tertiaires et de certaines sections de la production", "à fort coefficient" et qui "ne bénéficient d'aucun aménagement". Il dénonce le maintien de l'oral du chef-d’œuvre en CAP, une mesure "irresponsable".

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