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Tests antigéniques nasaux : des performances limitées mais une limite d'âge supprimée

Paru dans Scolaire le mardi 27 avril 2021.

“Des résultats encourageants chez les enfants“ permettent “d’étendre les indications et d’envisager l’utilisation des tests antigéniques sur prélèvement nasal en milieu scolaire“. Malgré les résultats contrastés de sa dernière analyse, La HAS a décidé de lever la limite d’âge pour l’utilisation des tests antigéniques et autotests sur prélèvement nasal.

Elle précise : “Moins invasifs, (…) les tests antigéniques sur prélèvement nasal ont l’avantage d’allier rapidité de résultat et possible utilisation de manière répétée chez un plus large public“ et elle conclut “à la lumière des récents travaux de modélisation, que ces tests peuvent également être un outil de dépistage chez les moins de 15 ans“. Ils “apparaissent pertinents pour briser des chaines de contamination, notamment en milieu scolaire“.

Elle précise que la sensibilité “est estimée à 81% chez les patients symptomatiques“, et que chez les asymptomatiques elle varie entre 50 et 58%, des performances qu'elle juge "acceptables".

Elle ajoute de plus que “chez les enfants, les données de performance des tests antigéniques nasaux sont limitées, en particulier pour les cas asymptomatiques. Toutefois, les quelques études cliniques sont rassurantes quant à leurs performances dans cette population pédiatrique et permettent de supprimer la limite d’âge précédemment posée.“

Aussi, la HAS “considère qu’une utilisation plus large de leur forme autotest présente un intérêt en milieu scolaire“, et qu'“avec un résultat en 15 à 30 min, ils constituent un outil complémentaire aux tests RT-PCR salivaires pour casser les chaines de contamination au sein des classes.“

Elle estime que ces tests doivent être réalisés au moins une fois par semaine selon les modalités de prélèvement les plus adaptées à l'âge, aux capacités de l’enfant et au contexte local, et que la mise à disposition gratuite d’autotests dans ces structures permettrait d’éviter les iniquités d’accès renforçant ainsi l’acceptabilité et donc l’efficacité d’un tel dépistage.

En revanche, concernant les tests sur prélèvement salivaire (autotests salivaires, ndlr), la HAS “considère que les données disponibles, très hétérogènes, ne permettent pas à ce stade de montrer que ces tests présentent une efficacité suffisante pour pouvoir être recommandés“.

 Le communiqué ici

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