Confinement et facteurs de mal-être des lycéens : être une fille, être bon élève, être en LP, ne pas avoir d'endroit à soi, ne pas parler avec son père (étude)
Paru dans Scolaire le lundi 05 avril 2021.
Tous les jeunes n’ont pas vu leur niveau de bien-être diminuer lors du premier confinement puisque ceux qui avaient des difficultés scolaires n'ont plus subi les rappels à l’ordre scolaires. C'est l'une des conclusions d'une étude de Kevin Diter (École des hautes études en santé publique) et Claude Martin (CNRS) qui soulignent aussi que ceux/celles qui sont dans les filières professionnelles ont vu leur niveau de bien-être chuter.
Globalement, la plupart des jeunes du niveau lycée déclarent une baisse de leur niveau de bien-être durant le confinement, mais les filles déclarent avoir souffert bien plus du confinement que les garçons. Les garçons et les filles issus des classes populaires accusent une baisse de leur niveau de bien-être plus importante, sans doute parce que ce niveau dépend aussi du fait d'avoir un endroit à soi.
Autre facteur mis en évidence par l'étude, "la baisse de la fréquence des discussions avec les parents", notamment les pères, diminue le niveau de bien-être et de stress des jeunes.
L'étude est présentée sur le site de l'INED ici