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Confinement : les réactions du SNALC, du SNUIPP, de l'UNSA éducation

Paru dans Scolaire le vendredi 19 mars 2021.

Le Premier ministre a annoncé, hier 18 maris, que l’EPS pourrait "reprendre normalement". Le SNALC juge cette décision "très déstabilisante" et rappelle que "les enseignants d’EPS s’adaptent depuis un an à des repères, des pratiques et des protocoles différents et incessants". Selon les propos du ministre, "cette nouvelle mesure ne correspond pas à une reprise normale de l’EPS, mais à un simple retour au protocole, aux pratiques et aux installations couvertes", avant que ne soit autorisées que les pratiques en extérieur.

Pour le SNUIPP, "les nouvelles mesures sanitaires ignorent totalement le rôle de l’école dans la diffusion de l’épidémie" puisque "les écoles restent ouvertes sans protection supplémentaire, quel que soit le taux d’incidence du département", "sans priorité de vaccination pour les personnels", "sans retour à la règle commune pour la définition des cas contacts ni à la règle protectrice de fermeture de classe dès le premier cas positif identifié", "sans remplacement en cas d’absence", "sans masques chirurgicaux distribués gratuitement quotidiennement aux élèves et aux personnels", "sans tests salivaires systématisés", "sans aucune réflexion sur un allégement des effectifs", "sans avancée sur l’aération des locaux". Pour le syndicat FSU du 1er degré, "le gouvernement doit prendre des mesures fortes et protectrices" et "tous les personnels doivent pouvoir être vaccinés".

L'UNSA éducation en Ile-de-France "rappelle ses revendications : Demi-jauge pour tous les collèges et lycées le demandant, vigilance pour les écoles". Elle ajoute que les taux d’absentéisme "d’enseignant.es, personnels d’éducation, d’accompagnement et d’agent.es territoriaux.ales peut mettre à mal le protocole en termes de jauge et/ou de nettoyage". Elle demande donc "un plan de vaccination programmé, massif et rapide des personnels" tandis "que tous les élèves dont les parents sont volontaires" doivent pouvoir être testé.es. "Il faut que certains laboratoires l’entendent et ne s’arrêtent pas à la possession d’une carte vitale ou non".

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