Tests, vaccins, masques, personnels supplémentaires : ce que la FSU et le SNALC ont retenu d'une réunion au ministère
Paru dans Scolaire le mardi 02 mars 2021.
Le ministère a réuni ce mardi 2 mars les organisations syndicales pour un point sur la situation sanitaire. Selon la FSU, qui publie un compte-rendu de cette rencontre, "le ministère ne prévoit aucune autre mesure qu’une campagne de tests" qui n'a en réalité rien de "massive". L'organisation syndicale dit avoir obtenu "que le ministère reprécise que les tests doivent être organisés et gérés par des professionnel-les et partenaires venant en renfort des personnels de l’éducation nationale, et non par les enseignant-es comme cela a été le cas la semaine dernière dans de nombreuses écoles" . Le SNALC publie également un compte-rendu de la réunion et prend acte de l'engagement ministériel de ne pas faire appel aux enseignants pour réaliser les tests. Il faut "un peu de temps pour repérer des laboratoires et des zones où le virus circule davantage, recueillir les autorisations parentales ... et "le processus n'a été engagé qu'en fin de semaine dernière en zone A" dans "quelques dizaines d'écoles". Quelque 1700 "médiateurs lutte anti-COVID" sont recrutés "pour venir en soutien des personnels de santé scolaire", avec "des profils type étudiants en médecine, et d'autres plus administratifs", note encore le SNALC.
En revanche, "aucune clarification n’a été apportée sur la campagne de vaccination" des personnels, souligne la FSU, un constat partagé avec agacement par le SNALC. Ce dernier a également retenu de cette réunion que 2 000 tests antigéniques ont été réalisés au retour de vacances de la zone A et que "le taux de positivité est très faible", mais il estime que le ministère ne publie pas tous les éléments dont il dispose et considère comme mensongers les chiffres assez peu cohérents annoncés en ce qui concerne le nombre de tests.
Il a également noté que "deux marques de masques ont été retirées (l'un rétrécissait, l'autre était trop inconfortable à porter)" et que "de nouvelles livraisons sont en cours".
En ce qui concerne "le stress et la détresse psychologique engendrés par la crise sanitaire et sociale à laquelle sont confrontés les élèves", la FSU "a acté positivement le fait que la DGESCO ait rappelé dans une circulaire le rôle des assistant.es de service social, infirmièr.es, médecins et psychologues comme personnels qualifiés pour la prise en charge de ces problématiques", mais elle demande que "les moyens leur soient donnés". Selon le SNALC, les personnels de santé du ministère pourraient bénéficier d'une reconnaissance indemnitaire de leur travail.
La FSU indique avoir obtenu "que soient pérennisées les possibilités ouvertes en novembre de recruter des personnels supplémentaires pour remplacer les personnels absents du fait de l’épidémie" mais elle a "dénoncé l’insuffisance de ces moyens", et le fait "que les contrats signés dans ce cadre soient très courts, interrompus pendant les congés et donc sources de précarité pour les personnels concernés". Le SNALC précise que "l'autorisation de reconduction des contrats a enfin été obtenue", pour au moins trois mois. "La possibilité d'aller jusqu'à la fin de l'année scolaire est étudiée."