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Prime d'équipement informatique, AESH, PsyEN, formation initiale, inspection : sujets d'inquiétude et de colère syndicales (en brèves)

Paru dans Scolaire le vendredi 11 décembre 2020.

Prime d'équipement informatique. Le SPELC (syndicat de l'enseignement catholique) est en colère. Les professeurs documentalistes ont été "oubliés" et ne toucheront  pas la prime d’équipement informatique de 176 € brut par an qui est, de toute façon, "insuffisante" et qui constitue "une nouvelle injustice pour les maîtres du privé". Ceux-ci toucheront en net 140€ au lieu de 150 pour les enseignants du public, du fait de cotisations sociales supérieures.

AESH. La FSU "alerte sur la dégradation des conditions de travail des AESH" (accompagnants des élèves en situation de handicap) du fait "de la mise en place des pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL) puis de la crise sanitaire". La fédération dénonce notamment les affectations sur plusieurs écoles et établissements, l'accompagnement de plusieurs élèves, la possibilité d’intervenir auprès d’élèves de la maternelle au lycée... "L’institution demande aujourd’hui plus d’adaptabilité, plus de flexibilité, plus de mobilité" avec pour corollaire "une perte de l’estime de soi, l’impression de mal faire son travail qui se manifestent aujourd’hui par une augmentation des demandes de démissions ou de ruptures conventionnelles".

Psychologues. Le SNUIPP et le SNES, les syndicats FSU des 1er et 2nd degrés, dénoncent la faiblesse du nombre des postes mis aux concours des PsyEN : 210 postes prévus pour les concours quand il y en avait 300 en 2017. "Certes, par rapport à l’an dernier, 10 postes supplémentaires sont prévus", mais c'est "loin d’être suffisant" quand "toutes les études reconnaissent les effets psychologiques et sociaux de la crise sanitaire" : "augmentation des états anxieux et dépressifs, recrudescence des tensions familiales, phobies scolaires, décrochage, précarité accrue pour de nombreux enfants et adolescents." Les deux syndicats réclament "250 postes par an dès maintenant".

Formation initiale. La FSU dénonce les projets ministériels en ce qui concerne la formation initiale des enseignant·es puisqu'un projet de note de service "entérine l’utilisation des étudiant·es comme moyens d’enseignement en responsabilité", avec une rémunération de 660 euros net (et 600 euros pour les tuteurs). Quant aux lauréats des concours, ils seront affectés "à temps plein", avec "un crédit de 10 à 20 jours de formation" pour les titulaires d'un master MEEF, et pour les autres, le ministère prévoit "une alternance à mi-temps de classe avec une formation essentiellement transversale".

Inspection. Le syndicat UNSA des IA-IPR (les inspecteurs pédagogiques intervenant dans le 2nd degré et dépendant des recteurs) s'oppose au projet du ministère de fusion des corps d'inspection, avec les IEN (inspecteurs intervenant notamment dans le 1er degré et dépendant des DASEN).

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