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Grève du 10 novembre : les commentaires du SNALC et du SPELC, des précisions sur le port du masque dans le 1er degré

Paru dans Scolaire le jeudi 12 novembre 2020.

Selon le SNALC, la journée de grève du 10 novembre a été "plutôt suivie dans les écoles, très suivie dans les collèges, et peu suivie dans les lycées, notamment dans ceux ayant obtenu des allègements d'effectifs". Pour le syndicat national des lycées et collèges, "lorsqu'on nous écoute, on peut améliorer les choses", "les aménagements dans les lycées sont réellement bien accueillis partout où ils ont pu être mis en place", les équipes ont d'ailleurs réussi "en des temps records à mettre sur pied des fonctionnements certes imparfaits, mais qui permettent d'éviter le décrochage et de poursuivre un enseignement de qualité" alors que "le protocole pseudo-renforcé est toujours aussi inapplicable et insensé dans beaucoup d'écoles et dans la plupart des collèges".

A Clermont-Ferrand, une délégation syndicale a été reçue par le recteur auquel elle a exposé la situation d’écoles mises en difficulté par certains parents qui refusent le port du masque pour leurs enfants. Réponse, "on ne (peut) pas refuser un enfant sans masque" même si "le port du masque est obligatoire"... L'administration aurait signalé au procureur "une organisation qui est contre le port du masque pour les élèves de primaire et qui envoie des lettres de menaces nominative contre certain-e-s enseignant-e-s". Par ailleurs, la Région et les Départements ont acheté des serveurs supplémentaires pour pallier aux problèmes de connexion rencontrés au début de confinement. "Ils se sont rendu compte que 25 % des lycéen-ne-s de l’académie n’ont pas de comptes ouverts sur l’ENT… Ils vont donc essayer de leur ouvrir des comptes." Pour le reste, le recteur "ne s’est engagé sur à peu près rien", qu'il s'agisse des demi-groupes au collège ou du recrutement de personnels supplémentaires, mais il a "affirmé plusieurs fois qu’un-e enseignant-e qui est à 100 % en présentiel ne fera pas de distanciel".

Le SPELC fait remarquer pour sa part que dans sa circulaire sur le protocole sanitaire dans les lycées, "le ministre insiste à plusieurs reprises sur l’indispensable consultation de TOUS les acteurs concernés". Or "cette pratique est trop rare dans l’enseignement privé sous contrat pour que la consigne ministérielle soit crédible", commente le syndicat des personnels de l'enseignement catholique qui évoque "une immense fatigue, voire une détresse (des enseignants) devant le peu de considération pour leurs efforts". Il demande un aménagement des programmes et que le plan de revalorisation soit revu à la hausse. "L’attribution d’une prime d’équipement ne doit pas être prélevée sur les 400 M€ prévus pour 2021", d'autant qu'elle serait "soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu".

Par ailleurs, le SNE (syndicat CSEN du 1er degré) qui ne s'est pas associé au mot d'ordre de grève "demande la suppression du jour de carence en cette période d'épidémie".

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