Soutien à la grève du 10 d'une intersyndicale du supérieur. Soutien aux lycéens. Le calendrier du bac contesté. Les infirmier.e.s FSU refusent de pratiquer les tests Covid
Paru dans Scolaire le lundi 09 novembre 2020.
Une intersyndicale de l'enseignement supérieur (CGT, FSU, FO, SUD, UNEF, Alternative) indique que des préavis de grève ont été déposés pour demain 10 novembre, et assure les personnels de l'enseignement scolaire du soutien de leurs collègues du supérieur.
Une intersydicale CGT, FSU, FNEC-FO, SUD à laquelle se joignent la FCPE et trois organisations lycéennes (UNL, FIDL et Solidaires lycéens) "condamne fermement la répression dont ont été victimes certains lycéens cette semaine". Elle demande "la levée immédiate des sanctions, des gardes à vue et des verbalisations".
L'APSES (association des professeurs de sciences économiques et sociales) considère que la crise sanitaire "rend particulièrement visibles les méfaits de la triple réforme du lycée, du baccalauréat et de l’orientation dans le supérieur" et elle estime que les aménagements annoncés "vont générer un stress croissant pour les élèves et les enseignant·e·s". "Le maintien intégral du calendrier des épreuves de baccalauréat apparaît incohérent et inacceptable." Elle demande "le report des épreuves de spécialité en juin", un allègement du programme, "la suspension du Grand Oral pour cette année (dans l’attente d’une refonte de cette épreuve et d’une véritable préparation des élèves)" ainsi que des moyens.
Le SNICS, le syndicat FSU des personnels infirmiers de l'Education nationale annonce que ceux-ci "ne réaliseront pas les tests d’orientation diagnostique antigéniques nasopharyngés pour la détection du SARS-Cov 2 en direction des personnels de l’Éducation nationale". "Les infirmier.es ont déjà une charge de travail qui dépasse de loin leur capacité d’action" alors que la crise sanitaire "a augmenté les craintes, le mal être, les conduites à risques, le décrochage scolaire et les violences subies par les élèves". Second argument : "beaucoup d’autres professionnel.les peuvent réaliser ces tests" et subissent actuellement "une perte d’activité liée au confinement".