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Les nouveaux concours, les épreuves de spécialité pour le bac, les masques : dénonciations et inquiétudes des syndicats (en brèves)

Paru dans Scolaire le vendredi 16 octobre 2020.

CRPE, CAPES.... : Les syndicats FSU de l'enseignement, SNES, SNEP, SNESup, SNUIPP, SNUEP dénoncent les projets du ministre en ce qui concerne les "concours de l’Éducation nationale". Les projets d'arrêtés "ont été diffusés via certaines directions d’INSPÉ" et ils prévoient "la création d’une nouvelle épreuve orale d’admission "devant un jury pouvant comprendre des personnels RH". Cette épreuve viserait à apprécier "la capacité du candidat à pouvoir se projeter dans le métier du professeur (…), s’intégrer dans un collectif de l’établissement, à montrer que c'est un projet mûrement réfléchi et à faire partager au jury son envie d'enseigner". Selon les organisations signataires, cette "épreuve ne peut qu’entraîner des réponses formatées". Les candidats devront de plus fournir au jury une "fiche" de candidature "dans laquelle ils doivent indiquer les études qu'ils ont suivies, les stages qu’ils ont effectués et plus largement leurs expériences professionnelles", ce qui constituerait "une rupture du principe d’égalité" et autoriserait de fait "une sélection sur profil". 

Epreuves de spécialités. Le SGEN-CFDT et la FEP-CFDT "prennent acte du positionnement des épreuves de spécialité les 15 et 16 mars pour permettre la prise en compte de leurs résultats dans Parcoursup", mais les deux fédérations estiment que "les conditions pour qu’elles puissent être préparées sereinement par les élèves et leurs enseignants ne sont pas réunies (...) : il est urgent d’expliciter qu’il ne s’agit pas d’attendre en mars ce qu’on attendait jusqu’ici des élèves en juin." Le ministère doit préciser "les objectifs attendus à ce moment de l’année", "donner du sens à ce temps nouveau du troisième trimestre", prévoir de mutiplier le choix des sujets ou des questions qui sera laissé aux élèves. Il faut également "prévoir des solutions de repli" si la crise perdure ainsi qu'une limitation du nombre des copies par correcteur et revoir le régime de rémunération des corrections. (Une internaute fait remarquer à ce sujet qu'un élève absent aux épreuves de spécialité en mars devra passer les épreuves en septembre, ce qui empêchera son affectation dans le supérieur.)

Masques. Un article publié par l'Obs le 13 octobre évoque "des risques potentiels de toxicité des masques (de la marque DIM) fournis par l’Éducation nationale à ses personnels". Le SE et le SNEP, les syndicats UNSA des enseignants et de l'enseignement privé demandent au ministre "de commander une nouvelle étude sur ces équipements dans les plus brefs délais". Ce dernier "a répondu avoir saisi les autorités de santé compétentes ainsi que les services de l’état concernés pour obtenir confirmation de l’innocuité de ces masques". Les deux organisations considèrent cette réponse comme "insuffisante". Selon le SNEP, au vu des réponses de près de 800 enseignants du privé sous contrat, 22% d'entre eux "ne portent jamais le masque mis en cause et 16% le portent rarement".

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