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Réouverture : le SNEP-UNSA dénonce un message religieux, les infirmiers demandent des équipements de protection, les gestionnaires dénoncent la confusion des rôles

Paru dans Scolaire le lundi 18 mai 2020.

Privé. Le SNEP étudie "les éventuelles suites juridiques à donner" à "l'entrisme" du SGEC. Le syndicat UNSA de l'enseignement privé reproche au secrétariat général de l'enseignement catholique d'avoir utilisé "la messagerie professionnelle du ministère de l'Education nationale" pour diffuser le 19 mars et le 7 mai, auprès des enseignants des établissements privés sous contrat des messages du type "Dans ce Temps Pascal qui nous conduit à la Pentecôte, demandons à l’Esprit Saint de demeurer des témoins de l’Espérance". L'organisation syndicale indique que l'Observatoire de la laïcité a déjà prévenu le ministère.

Infirmiers. Le SNICS fait état de "la stupéfaction et (de) la colère des infirmier.es de l’Éducation nationale" qui ont appris sur la FAQ du ministère "qu’ils et elles sont privé.es de masques". Le syndicat FSU ne comprend pas "que le ministère de la Santé ait si peu de considération pour une profession qui lutte contre le COVID".

Le SNIES, son homologue de l'UNSA indique pour sa part que "les masques ne sont toujours pas arrivés dans plus de 8 infirmeries sur 10" et que "9 sur 10 ne sont pas équipées en blouses à usage unique, et 8 sur 10 n'ont pas accès à une visière ou des lunettes de protection", ce qui pourrait justifier l'usage du droit de retrait. Le SNIES insiste sur le rôle de ces personnels de santé dans la formation des élèves aux gestes barrières, tandis que leur nombre, "7 500 postes infirmiers pour 12 000 établissements du second degré", est "très en deçà des besoins réels".

Administration. Le syndicat UNSA des personnels d'administration et d'intendance, A&I, se félicite de voir que leur présence dans les établissements ne sera plus requise quand le télétravail est possible. Mais il dénonce l'attitude des collectivités qui équipent leurs agents d’équipements de protection individuelle "au nez et la barbe des agents de l’État en EPLE qui (...) n’ont rien". Il dénonce également l’État qui délègue aux EPLE le soin "de commander directement ce qu’il est incapable de fournir, au risque de créer d’inutiles tensions entre adjoints gestionnaires et chefs d’établissements". S'y ajoute la gestion des bourses de lycée au format papier. A&I soutiendra les agents qui recourront au registre "santé et sécurité au travail".

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