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Réouverture : premières réactions aux annonces de J-M Blanquer (SNES, SUD, SNALC, SGEN-CFDT)

Paru dans Scolaire le mardi 21 avril 2020.

Pour le SNES, "aucune rentrée n’est possible tant que l’assurance ne sera pas donnée que des consignes impératives aient été émises dans le cadre d’un protocole national et toutes les conditions réunies". Mais le syndicat FSU du 2nd degré pointe surtout l'attitude du ministre qui "donne un calendrier précis de reprise ainsi qu’une organisation pédagogique" sans attendre la réunion du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ministériel. La concertation dont se vante Jean-Michel Blanquer "était à peine amorcée".

L'organisation syndicale liste les problèmes d’organisation qui doivent être résolus "pour assurer la sécurité sanitaire et elle estime qu' "il serait inconcevable que le gouvernement ne revienne pas sur les suppressions de postes prévues dans le second degré" alors que le nombre d’élèves augmentera à la rentrée 2020 et que les enseignants devront "compenser les inégalités persistantes et qui se sont creusées durant le confinement". Elle "exige un collectif budgétaire en ce sens".

SUD éducation "appellera les personnels à ne pas se rendre dans leur école ou établissement le 11 mai dans le cadre de leur droit de retrait ou de leur droit de grève" si ne sont pas données d'ici là des garanties "en matière de sécurité et de prise en charge des élèves". La fédération estime que le ministre "se contente une nouvelle fois de renvoyer aux hiérarchies locales la mise en oeuvre de (s)es annonces" et qu'il "n’apporte aucune précision sur la charge de travail des personnels enseignants" qui devront conjuguer le travail à distance et travail dans les établissements.

Pour le SNALC, le chiffre de 15 élèves par groupe annoncé par Jean-Michel Blanquer est "inacceptable". D'ailleurs, "pourquoi le donner publiquement, alors qu'aucune discussion sur cette hypothèse n'a encore été menée avec les syndicats représentatifs ? On ne peut en même temps se prévaloir du dialogue social avec l'ensemble des partenaires, et présenter publiquement des scénarios qui n'ont fait l'objet d'aucun dialogue préalable." Le syndicat national des lycées et collèges exige "un avis écrit du conseil scientifique français".

Le SGEN-CFDT fait remarquer que "les parents d’enfants de moins de 16 ans vont avoir besoin de disponibilité à leur domicile pour leurs enfants qui ne seront pas complètement scolarisés en présentiel même quand leur établissement scolaire sera de nouveau ouvert", ce qui suppose qu'ils continuent "à bénéficier des aménagements de travail et des dispositifs exceptionnels qui prévalent pendant le confinement". Il ajoute que "le plan de sortie du confinement que le gouvernement prépare doit permettre à chacun et chacune de prendre conscience que l’École ne fonctionnera pas comme avant" (dans les semaines à venir, ndlr).

 

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