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Contrôle continu : réactions positives, avec des nuances, surtout sur la question de l'assiduité (PEEP, FCPE, APEL, SNPDEN, SGEN-CFDT, SNUEP)

Paru dans Scolaire le vendredi 03 avril 2020.

Les parents de la PEEP considèrent que la solution annoncée, ce 3 avril, par le ministre de l'Education nationale, pour les examens, DNB, CAP et baccalauréat dans le contexte du confinement "a le mérite de répondre aux problématiques du plus grand nombre", même si elle "ne satisfait pas tous les cas de figure". La fédération "veillera à ce que des solutions soient trouvées pour les cas particuliers, les besoins spécifiques" et pour que ne soient pas créées d’inégalités.

Pour la FCPE, le ministre a choisi "la moins mauvaise des solutions" et elle demande aux commissions d'harmonisation "une bienveillance accrue, en particulier pour les élèves qui manquaient d'assiduité compte tenu du contexte social du pays depuis décembre". Toutefois, les parents ne comprennent pas "pourquoi les oraux du bac français seront tout de même organisés à la fin du mois de juin-début juillet", et ils mettent en cause la volonté de maintenir une vague de contrôle continu (E3C) l'année prochaine.

Les parents de l'APEL (des établissements sous contrat) comprennent "les choix de bon sens du gouvernement" mais s'inquiètent de la motivation des élèves pour les prochaines semaines et espèrent que les jurys s'attacheront à "garantir l’équité" entre les élèves.

Le SNPDEN "accueille avec satisfaction les annonces du ministre". Le syndicat UNSA des personnels de direction considère "qu’il s’agit là de décisions sages et pragmatiques", correspondant aux préconisations qu'il avait faites.

Le SGEN et la FEP-CFDT "actent positivement" la décision du ministre et insistent sur la nécessité "d'éviter une trop forte pression évaluative dans les semaines qui resteront après la réouverture des établissements", d' "assumer collectivement que tous les objectifs d'enseignement ne seront pas étudiés entièrement" et "accorder une importance toute particulière à la préparation de la rentrée".

Le SNUEP, le syndicat FSU de l'enseignement professionnel estime que le ministre a laissé "un grand flou" : "Il y a autant de situations que d’établissements voire d’élèves", "CCF non passés ou alors en partie ou encore intégralement. Quelle part de contrôle continu ? Quelle prise en compte des PFMP (périodes de formation en milieu professionnel) ? Comment valider des permis ou certaines certifications et habilitations obligatoires pour l’obtention du diplôme ?". Il attend "une clarification rapide des modalités d’examens". Quant à l'assiduité, elle pose des questions spécifiques dans les lycées professionnels et le SNUEP "refuse toute prise en compte de l’assiduité dans l’obtention des diplômes professionnels".

Le réseau école du PCF fait valoir que "prendre les notes établies cette année, sans discernement, revient à faire comme si elles avaient été établies dans l’optique d’attribuer le baccalauréat, ce qui est faux", la solution choisie "doit rester une solution d’urgence" et ne doit pas préfigurer "la destruction du baccalauréat comme diplôme national et premier diplôme du supérieur".

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