E3C : le SGEN-CFDT demande "la suspension de cette 1ère session"
Paru dans Scolaire le lundi 03 février 2020.
"La semaine qui vient de s’achever a été marquée, particulièrement en Ile de France, par des blocus violents d’établissements, liés notamment au passage des E3C" constatent dans un communiqué commun la fédération des SGEN-CFDT ainsi que ses syndicats de Paris, Créteil et Versailles. Ils évoquent des "intrusions violentes mais aussi (des) injures, pressions ou intimidations". Ils estiment "ni acceptable ni raisonnable que des organisations de personnels ou d’élèves soutiennent ou pire encouragent de tels moyens d’action".
Mais "maintenir, coûte que coûte (...), cette 1ère session d’E3C, alors même qu’elle est marquée par de nombreux dysfonctionnements, à la fois en amont, pendant les épreuves et en aval de celles-ci, ne (leur) paraît pas aujourd’hui un choix responsable".
L'organisation syndicale appelle "l’ensemble des acteurs de la communauté éducative à l’apaisement" et au dialogue. "La suspension de cette 1ère session d’E3C, en attendant les recommandations du comité de suivi de la réforme du lycée, permettrait de retrouver le calme et les conditions de travail sereines dont les lycées ont aujourd’hui tant besoin".
Elle rappelle qu'à ses yeux, "les E3C constituent des épreuves dont la définition et les modalités n’ont rien de pertinent", mais qu'elles "doivent être contestés par des moyens légaux" et qu'elle milite pour leur suppression "au profit d’un véritable contrôle continu".