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Dialogue social : des interlocuteurs mal à l'aise pour le SNUIPP, un sentiment davantage positif pour le SGEN-CFDT

Paru dans Scolaire le vendredi 24 janvier 2020.

Le SNUIPP a participé, hier 23 janvier, à l'atelier prévu à l'agenda annoncé aux syndicats par Jean-Michel Blanquer dans le cadre de la mise en place du SUR, le système universel de retraite. Cette réforme offre, estime le ministre de l'Education nationale, "l'opportunité d'une réflexion globale sur le métier de professeur". Cette première réunion devait permettre "d'objectiver les missions visibles et invisibles" des enseignants, notamment "en matière de suivis individualisés des élèves, de la relation aux familles et de la continuité du service public".

Le syndicat FSU du 1er degré a surtout retenu de cette réunion qu'après les 500 M$ promis pour 2021, mais sans indications sur la forme que pourraient prendre les augmentations de revenus annoncées, viendrait une loi de programmation sur 5 exercices budgétaires, de 2022 à 2026, car c'est le cadre normal pour un tel texte législatif. Y serait annexé un document relatif aux années suivantes. Il n'est donc plus question d'une dizaine de Mds sur une quinzaine d'années, d'autant que, calcule le syndicat, il faudrait plutôt compter une vingtaine de Mds, notamment pour tenir compte de l'inflation...

Et surtout, Régis Metzger, co-secrétaire général, interrogé par ToutEduc, indique avoir été "déconcerté" par l'attitude de ses interlocuteurs, le DGESCO et le DGRH notamment, qui semblaient assez mal à l'aide, comme s'ils n'avaient reçu aucune consigne du ministre et qu'ils étaient là pour écouter les organisations syndicales, comme "des réceptacles qui prennent tout". Le SNUIPP a notamment demandé que l'ISAE, la seule prime que touchent tous (ou presque) les enseignants du 1er degré, soit multipliée par trois.

Le sentiment du représentant du SGEN-CFDT est davantage positif, il trouve "noble" l'objectif fixé, "rendre visible le travail réel des enseignants". Les textes en vigueur avaient déjà listé un certain nombre de tâches effectuées hors de la présence des élèves, mais de manière trop "rigide" pour tenir compte des évolutions récentes. Il note aussi qu'il n'est pas question de "contre-parties".

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