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Mouvement social : appel à la grève le 24, les E3C menacés, l'enseignement professionnel en souffrance

Paru dans Scolaire le vendredi 17 janvier 2020.

La CGT Éduc’action, la FAEN, la FNEC-FP-FO, la FSU, SUD éducation "appellent à réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d’obtenir le retrait" du projet de réforme des retraites. Les organisations syndicales considèrent que "le gouvernement tente de leurrer les enseignant-e-s sur des hausses possibles de salaires, sous forme de primes" et "elles appellent à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, les 22 et 23 janvier" avant de faire "du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle".

A l'inverse, le SNALC qui rappelle que les personnels, "par une grève longue et massive, ont montré leur exaspération, leur détermination et leur manque de confiance", estime qu'il ne peut engager les enseignants "dans un mouvement de grève sans fin et il "suspend pour le moment son appel à la grève, afin de laisser une chance à la négociation sur (les) rémunérations". Il n'en dépose pas moins "un préavis couvrant les actions locales et légales jusqu'aux prochaines vacances scolaires, couvrant ainsi également les actions menées contre la première session des E3C".

Les E3C

Les organisations syndicales de l'enseignement privé (SNEP UNSA, CGT Educ'action, SUNDEP-SUD, FEP-CFDT, SYNEP-CFE-CGC, SPELC) s'adressent "solennellement" au ministre de "renoncer à cette session des E3C" (les épreuves communes de contrôle continu). Elles estiment que "rien n'est prêt" et que, "à mesure que les semaines passent, les problèmes sont de plus en plus évidents", notamment que "les sujets proposés par la BNS ne correspondent pas dans de nombreux cas aux savoirs travaillés avec les élèves".

SUD Education, qui continue de demander "le retrait pur et simple de la réforme" des retraites et dénonce "la mise en oeuvre des épreuves anticipées du baccalauréat" appelle l’ensemble des personnels à "se mettre massivement en grève reconductible dès à présent".

L'enseignement professionnel

Par ailleurs, le SNUEP-FSU continue de dénoncer "la réforme Blanquer de la voie professionnelle" et plus spécifiquement la réponse du ministère à la reconnaissance par le CHSCT des risques psycho-sociaux qu'elle engendre: "le comité de suivi et les séminaires prévus dans le schéma directeur de la formation suffiraient, selon le ministère, à limiter les risques psycho-sociaux. "Pour le SNUEP-FSU, cette réponse tardive d'un service du ministère à une question éminemment politique et la lettre du Ministre au Comité de suivi ne sont ni sérieuses sur le fond, ni proportionnées aux difficultés des élèves et des professeur·es de lycée professionnel." (voir aussi ToutEduc ici)

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